[Fonds de Prévoyance des Eaux et Forêts] Quelles raisons derrière son retard ?

Abidjan, le 26 juin 2023 (crocinfos.net) Le Fonds de Prévoyance des Eaux et Forêts (FPEF) a été créé en réponse à une demande syndicale lors d’un Conseil des Ministres en février 2008. Cette mutuelle sociale vise à améliorer les conditions de vie des Agents Techniques du Ministère des Eaux et Forêts. Bien que sa mise en place ait été annoncée le 28 mars 2022, sous la direction de l’ancien ministre, Alain Richard Donwahi, le projet peine à décoller. Malgré les étapes accomplies, comme l’agrément, l’immatriculation auprès du registre des mutualités sociales et l’obtention du code de précompte à la vente, les prestations sociales du FPEF n’ont toujours pas commencé.

Les espoirs et les attentes des Agents Techniques

Les Agents Techniques des Eaux et Forêts avaient placé de grands espoirs dans ce projet. Certains d’entre eux ont même résilié leur assurance personnelle au profit du FPEF, convaincus de bénéficier bientôt d’une couverture sociale adéquate. Cependant, six mois plus tard, ils s’interrogent sur les raisons de ce retard. Travaillant dans des conditions difficiles et souvent confrontées à des tensions avec les populations riveraines des forêts classées, ces agents déplorent l’absence d’une couverture sociale appropriée. Leur seul souhait est de voir le projet démarrer rapidement, en espérant qu’il ne subisse pas le même sort qu’un précédent projet de fonds avorté en 2012.

Les militaires intégrés : une grande désillusion

La création du FPEF suscitait également l’espoir parmi les 128 militaires récemment intégrés à cette corporation. Ils espéraient bénéficier de la même couverture sociale qu’ils avaient au Fonds de Prévoyance Militaire. Pour eux aussi, le retard dans le démarrage des prestations est une grande déception. Ils attendaient avec impatience un début effectif du FPEF afin de bénéficier des avantages sociaux qu’ils s’attendaient.

Perspectives d’avenir

Malgré les retardataires, les souscripteurs du FPEF conservent leur confiance envers leur ministre de tutelle, le ministre Laurent Tchagba, qui a rencontré l’action sociale au cœur de ses préoccupations. Ils souhaitent voir ce projet se concrétiser et espèrent qu’il sera en mesure de répondre aux attentes des Agents Techniques des Eaux et Forêts. L’avenir du Fonds de Prévoyance des Eaux et Forêts reste incertain, mais l’espoir demeure pour que ce projet puisse finalement être un succès et offrir la couverture sociale tant attendue à cette société engagée dans la protection de l’environnement.

Bien que le Fonds de Prévoyance des Eaux et Forêts ait été créé dans le but d’améliorer la vie des Agents Techniques, son démarrage effectif tarde à se concrétiser. Les raisons de ce retard restent floues, mais les espoirs et les attentes des travailleurs de la société restent élevés. Ils attendent avec impatience le début des prestations sociales et espèrent que ce projet ne connaîtra pas le même sort qu’un précédent projet avorté.

LE MONTAGNARD