Gbagbo crée un FPI bis, Simone: ‘’Je mérite un minimum de respect et de considération’’
Vieux réflexes. C'est mal parti. Le nouveau parti politique, annoncé le 9 août 2021, pourrait très bien n'être qu'une vieille formation qui veut simplement changer son nom à l'état civil. Sans faire sa mue. L'équipe reste la vieille garde de Laurent Gbagbo et les vieilles habitudes, devenues seconde nature, ont la peau dure.
Abidjan, le 8-9-21 (crocinfos.net) Vieux réflexes. C’est mal parti. Le nouveau parti politique, annoncé le 9 août 2021, pourrait très bien n’être qu’une vieille formation qui veut simplement changer son nom à l’état civil. Sans faire sa mue. L’équipe reste la vieille garde de Laurent Gbagbo et les vieilles habitudes, devenues seconde nature, ont la peau dure.
Et le ver est ainsi déjà dans le fruit. La liste des membres désignés pour la réflexion et la conception du nouveau bébé est une pierre d’achoppement. Et elle a ouvert la boîte de Pandore.
‘’De l’autre, Mme Simone Ehivet-Gbagbo a mis les pieds dans le plat. Découvrant son nom dans un groupe de réflexion sans avoir été préalablement informée ou consultée, elle a fustigé des méthodes anachroniques faisant fi d’élégance.’’
D’un côté, Dr David Mebra Koné, vice-président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), est monté au créneau pour dénoncer le manque d’ouverture aux autres alliés.
De l’autre, Mme Simone Ehivet-Gbagbo a mis les pieds dans le plat. Découvrant son nom dans un groupe de réflexion sans avoir été préalablement informée ou consultée, elle a fustigé des méthodes anachroniques faisant fi d’élégance.
Depuis le retour définitif de Laurent Gbagbo, le 17 juin 2021, elle n’a cessé d’avaler des couleuvres sans broncher. Mais ce dernier acte est la goutte d’eau qui a fait déborder son vase. Aussi, refuse-t-elle d’aller à Canossa.
Ces sorties crispent et grippent tout le processus, très mal engagé. Car, elles dévoilent l’omniprésence des vieux réflexes et pratiques.
En laissant les autres partis à la périphérie de l’équipe de réflexion, les organisateurs entendent, à leur insu (!?), leur accorder la portion juste congrue. Car, défendait-on, c’est l’affluent qui se jette dans le fleuve, et non l’inverse.
De plus, en tirant à boulets rouges sur le manque de concertation, “de respect et de considération”, Mme Ehivet-Gbagbo met à nu l’absence de démocratie interne au profit d’un pouvoir personnel. Où chacun est mis devant le fait accompli, selon la formule “c’est à prendre ou à laisser”. Et c’est mal parti.
F.M. Bally
Le titre est de la rédaction
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