[Grève des taxis-compteurs] Yango passe le prix du simple au double, voire au triple

[Grève des taxis-compteurs] Yango passe le prix du simple au double, voire au triple

La grève des taxis-compteurs, annoncée pour ce jour, par Dr Koné Naférima, présidente de la Fédération ivoirienne du patronat et  des exploitants de taxis compteurs d’Abidjan (Fipetca), a coûté très cher aux clients du service de commande Yango. La commande est passée du simple au double, voire au triple.

Abidjan, le 2-11-2021 (crocinfos.net) La grève des taxis-compteurs, annoncée pour ce jour, par Dr Koné Naférima, présidente de la Fédération ivoirienne du patronat et  des exploitants de taxis compteurs d’Abidjan (Fipetca), a coûté très cher aux clients du service de commande Yango. La commande est passée du simple au double, voire au triple.

En dénonçant le vendredi 29 octobre, la concurrence déloyale que mène service de commande Yango contre les taxis-compteurs, Dr Koné Naférima était loin de s’imaginer que le service de commande de véhicules contre qui elle élevait la voix, allait multiplier par deux, voire  par trois ses différents tarifs.

À titre d’illustration

Ce mardi 2 novembre, face au mutisme du ministère des Transports, les fidèles clients du service de commande de véhicule Yango ont payé le double, voire le triple du trajet qu’ils effectuent quotidiennement. Pour une course de moins de 5 min ou le client payait moins de 1 500 FCFA, allant de la Rue des Princes à la RTI (commune de Cocody) il est obligé de remettre 3 100 FCFA au chauffeur après un service en classe éco (voir capture). De la rue T27 à Yopougon au carrefour Opéra des II-Plateaux (Cocody), il faut débourser la somme de 6 900 FCFA pour le même service pour 55 min. Conséquence : plusieurs plaintes des clients.

Ces véhicules, selon dame Koné, exercent dans l’illégalité la plus absolue en utilisant des véhicules ordinaires, et ne supportent aucune charge en dehors d’une assurance ‘’promenades affaires.’’

Selon  la présidente de la Fédération ivoirienne du patronat et  des exploitants de taxis-compteurs d’Abidjan, les chiffres dont sa structure dispose, évalue le parc à plus de 18.000 véhicules. Ces véhicules ordinaires, à l’en croire, exercent dans l’illégalité en trompant la vigilance de tous, derrière l’activité des VTC (Véhicule de tourisme ou de transport avec chauffeur). « Ce qui fait perdre à l’État environ 10 milliards  francs CFA par an », a révèle-t-elle.

Les commandes de véhicules pour se déplacer sont faites avec l’application Uber. Vous commandez, vous suivez l’arrivée de votre chauffeur et vous payez selon le montant indiqué par l’application.

À titre d’illustration

Pourquoi l’impuissance, voire l’indifférence de l’État dans une affaire où il perd des dizaines de milliards FCFA par an? La réponse à cette interrogation cache mal la tension tant chez les membres de la Fipetca, que chez les usagers de Yango.

Diabaté Maliki, président de l’Union patronale des transporteurs de Côte d’Ivoire (UPTCI), une structure membre de la FIPETCA, n’est pas allé du dos de la cuillère lors de la conférence de presse du vendredi 29 octobre. Le site d’information,  https://afrikipresse.fr a révélé dans sa publication de ce jour, relayant la conférence de presse, que le président de l’UPTCI  s’insurge contre l’attitude du ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, qui ne les associe pas aux grandes prises de décisions de leur secteur d’activités.

Qui est, donc derrière cette entreprise russe qui défraie la chronique, se sucre sur le dos des usagers et plombe l’économie ivoirienne au nez et à la barbe des autorités ivoiriennes ?

En attendant la réponse, les usagers des taxis-compteurs et la Fédération ivoirienne du patronat et  des exploitants de taxis-compteurs d’Abidjan, prennent leur mal en patience. Et Yango continue de faire la pluie et le beau temps.

Kpan Charles

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