La comédie de la junte malienne ou la honteuse porte de sortie

La comédie de la junte malienne ou la honteuse porte de sortie

En Côte d'Ivoire nous disons ‘’pourquoi faire long ce qui est court ?’’ Entre voisins naturels séculaires les conflits inutiles finissent par empoisonner les relations de bon voisinage. Pour des peccadilles administratives 49 militaires ivoiriens commis à la sécurisation du Mali accusés d'espionnage sont emprisonnés, pris en otages.

Abidjan, le 1er-1er-23 (crocinfos.net) De multiples missions de facilitation ont vainement tenté de ramener les double-putschistes à la raison. En tirant trop sur la corde, les militaires intrus dans la politique malienne ont détruit l’héritage de Soumagourou Kanté et Modibo Keïta. On aurait pu éviter cette complication.

L’ultimatum inviolable de la CEDEAO expire le 31 décembre 2022. La pression est forte sur les maîtres chanteurs. Les novices politiciens en treillis du Mali qui ont biaisé leurs missions militaires de libération des terres de Soundjata Keïta pour les tapis rouges et salons climatisés n’ont plus aucun choix: Il faut condamner les militaires 100% ivoiriens à  20 ans de réclusion criminelle 2 millions d’amende !!! Pour ensuite sauver la face en décrétant une grâce présidentielle. Dans le pays  de Félix Houphouët-Boigny nous on dit ‘’oooh honte !’’ . J’espère que non!!!

‘’Une chose est sûre et certaine, nous ivoiriens n’oublierons jamais ce chantage indigne’’

Car, le dossier, les casiers de ces innocents ne doivent pas être malhonnêtement entachés par une faute qu’ils n’ont pas commise. À la limite une amnistie est à peine acceptable. Dommage qu’au nom de la manipulation du peuple malien enfariné à la perlimpinpin, les dignes fils de la Côte d’Ivoire partis au secours du Mali au prix de leur vie soient objets de chantages honteux.

Dans mon village natal Boundiali  on dit ‘’soubaga bé gnina,déhinn tigui té gnin’’ en français facile, le sorcier qui a tué un enfant oublie mais le parent de l’enfant n’oublie jamais. Quelle que soit le temps que ça prendra et la voie choisie, nos vaillants et fiers soldats seront libérés. Une chose est sûre et certaine, nous ivoiriens n’oublierons jamais ce chantage indigne.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

Dr.Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture

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