La FIF découvre l’ampleur d’un pillage

La FIF découvre l’ampleur d’un pillage

L’industrie du livre est dynamique en Côte d’Ivoire. La ministre de la Culture a annoncé un fonds d’un milliard de FCFA pour la promotion du livre en Côte d’Ivoire. Examens à grand tirage, le lancement ce jeudi 16 mai 2024 à Abidjan. Football, la FIF découvre l’ampleur du pillage des jeunes dans les centres d’animation.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 1—52024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : L’industrie du livre est dynamique en Côte d’Ivoire. La ministre de la Culture a annoncé un fonds d’un milliard de FCFA pour la promotion du livre en Côte d’Ivoire. Examens à grand tirage, le lancement ce jeudi 16 mai 2024 à Abidjan. Football, la FIF découvre l’ampleur du pillage des jeunes dans les centres d’animation.

Ton Camarade, au SILA 2024. Il visitera les stands ce jeudi 16 mai 2024 à partir de 17 h. Preuve supplémentaire que le livre n’est pas le parent pauvre de la culture en Côte d’Ivoire. Les producteurs existent, la matière aussi, peut-être que les auteurs ne vivent pas vraiment de leurs productions, mais la passion observée au SILA montre, à l’évidence, que le livre résiste.

D’ailleurs, la ministre de la Culture et de la Francophonie a fait deux annonces fortes pendant son discours à la cérémonie d’ouverture du SILA 14 qui sonne comme un espoir pour les acteurs du livre. La première, la construction de la maison du livre à Abidjan. La seconde, la création d’un fonds d’aide à la création et à la promotion du livre. Il est doté d’un milliard FCFA.

Le livre-papier n’est pas mort, face aux coups de boutoir du numérique et des nouvelles technologies. Le grand chancelier de l’Ordre national, Ally Coulibaly, parrain du SILA l’a affirmé haut et fort. Le journaliste a évoqué son rapport au livre, son amour pour la lecture : « Dès l’âge de six ans, je lisais tout ce qui me passait sous la main. Je suis devenu un lecteur compulsif. »

L’ancien patron de la RTI est certain d’une chose : « On ne dira jamais assez les bienfaits de la lecture sur l’esprit d’un enfant, d’un adolescent, d’un jeune adulte qui succombe pour toujours à cette passion. »

La lecture n’est pas un passe-temps. C’est un puits de connaissances. « Elle offre le savoir, le savoir-faire et le savoir-être » et l’orateur d’ajouter : « Elle véhicule la vérité, la sagesse et la beauté. »

Le salon du livre ferme ses portes le 18 mai 2024.

Les portes des examens à grand tirage en Côte d’Ivoire s’ouvrent le 21 mai 2024 avec le CEPE et l’entrée en sixième. En attendant, comme chaque année, la direction des examens et concours (DECO) procédera au lancement officiel ce jeudi 16 mai 2024. Occasion de rappeler les engagements pour des examens propres, sans fraude ni tricherie.

‘’L’affaire en cours, qui va faire grands bruits les jours à venir, c’est la saisine d’un centre qui a vu des jeunes pensionnaires se retrouver du jour au lendemain au Mali, avec la complicité de leurs parents et de la mafia qui règne dans le milieu. Cinq gamins ivoiriens sont, du coup, devenus maliens, puis envoyés en Europe, à Barcelone…’’

Ces dernières années, l’école est plutôt calme, les programmes sont exécutés conformément aux dispositions réglementaires. Quelques tensions sont apparues ces dernières semaines, au niveau des fondateurs des établissements privés (paiements des subventions) et de l’une des faîtières des enseignants (revendication concernant les primes trimestrielles).

Pas encore de tensions au niveau du football, mais la fédération ivoirienne de football s’est saisie du dossier du pillage organisé dans les centres d’animation. L’affaire en cours, qui va faire grands bruits les jours à venir, c’est la saisine d’un centre qui a vu des jeunes pensionnaires se retrouver du jour au lendemain au Mali, avec la complicité de leurs parents et de la mafia qui règne dans le milieu. Cinq gamins ivoiriens sont, du coup, devenus maliens, puis envoyés en Europe, à Barcelone… La Fédération ivoirienne de football a décidé de prendre, cette fois, le taureau par les cornes. La bataille n’est pas gagnée d’avance, à moins que les gamins soient régulièrement inscrits dans les écoles en Côte d’Ivoire. Facile alors de les tracer…

La chronique de Fernand Dédeh

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