L’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan obtient la certification de l’OACI

L’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan obtient la certification de l’OACI

Publié le mercredi 12 juillet 2017  |  APA

Les autorités aéroportuaires de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ont reçu, mardi, la certification d’aérodrome de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour une durée de trois ans, en présence du ministre ivoirien des transports et de plusieurs responsables de structures de l’aviation civile internationale et sous-régionale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« Cette certification est le fruit d’efforts conjugués consentis par notre aviation civile», s’est félicité le ministre des transports, Amadou Koné avant d’expliquer que « des conditions devraient être réunies par l’Autorité nationale de l’aviation civile de Côte d’Ivoire (ANAC), par l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (AERIA), l’exploitant de l’aéroport et par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), le fournisseur de service de navigation aérienne».
Poursuivant ses explications relativement à l’obtention de cette certification, M. Koné a souligné entre autres que « pour l’ANAC, il a fallu fédérer toutes les structures aéroportuaires autour de cet objectif commun. Quant à AERIA et ASECNA, ils ont dû chacun en ce qui le concerne, mettre l’infrastructure de l’aéroport en conformité avec les règlements applicables par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)».
Rappelant, l’obtention en 2015 par l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, de la certification américaine TSA autorisant les vols directs sur les États-Unis d’Amérique à partir d’Abidjan, Amadou Koné a révélé qu’à « ce sujet, des discussions bien avancées avec des compagnies aériennes sont en cours pour assurer cette desserte».
Il a par ailleurs assuré du « soutien total» du gouvernement ivoirien aux acteurs de l’aviation civile pour l’atteinte d’objectifs «encore plus ambitieux».
«Ce succès résulte d’une véritable mutation de notre aviation civile », a ajouté pour sa part, le Directeur général de l’ANAC, Silué Sinaly expliquant longuement, à son tour, les nombreux efforts consentis par les structures aéroportuaires appuyées par les autorités gouvernementales.
« La certification d’un aéroport est un processus par lequel l’administration de l’aviation civile s’assure que l’exploitant d’aérodrome et son personnel ont la compétence nécessaire pour exploiter l’aérodrome et à assurer sa maintenance, que les installations et les équipements sont en conformité avec les exigences de l’OACI», a ajouté M. Silué.
Il a en outre insisté sur la nuance entre la certification américaine TSA et la certification OACI. « A la différence de l’agrément TSA, abusivement appelé certification américaine, qui porte exclusivement sur la sûreté dans les aéroports, la certification OACI porte sur l’environnement, la sécurité et la sûreté tant du point de vue des infrastructures que du fonctionnement », a-t-il précisé.
Recevant cette certification, le Directeur général de AERIA, Gilles Dariau, a salué les efforts des uns et des autres, rappelant que ‘’c’est un processus qui a pris du temps’’.


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