Le Premier ministre ivoirien explique, les fondateurs des établissements privés menacent….
Le Premier ministre ivoirien, Jérôme Patrick Achi (JPA) fait prendre conscience à la jeune génération en leur expliquant son parcours fait de bas et de haut. Les fondateurs des établissements privés de Côte d’Ivoire réclament leur argent à l’État, sinon…Lire la chronique de Fernand Dédeh.
Abidjan, le 26-10-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Le Premier ministre ivoirien, JPA, a surpris les jeunes, le lundi 24 octobre 2022, en révélant lui-même, sans honte et sans complexe, un pan de sa vie… On peut trébucher, se relever et réussir dans la vie.
Dis à ton Camarade, les Fondateurs des établissements privés réclament leur argent à l’État… Ils menacent…
Celui que j’appelle le Blanc de la Mé, a en effet, expliqué aux jeunes, son parcours chaotique au cycle primaire. Avant de finir par retomber sur ses pieds. Il est aujourd’hui premier ministre mais la vie n’a pas été une ligne droite, pour lui. Comme pour la plupart des hommes et des femmes.
Dans la région d’Adzopé, son histoire est connue. De père Ivoirien et de mère française. Il est arrivé au pays avec son père alors qu’il avait seulement huit mois. Il a été confié à sa grand-mère. Cette dernière l’a élevé jusqu’à l’âge de cinq(5) ans. Avant que le père ne le récupère pour le scolariser à Adjamé. « Je ne parlais que la langue Attié », explique-t-il, face aux jeunes. Blocage à l’école primaire. Mais il a retrouvé sa voie, son chemin et son destin. « Si moi j’ai réussi, pourquoi pas vous »?
Chacun des enfants de ce pays a son histoire. Ses réussites et ses échecs. Malheureusement, certains se construisent une story qui les font sortir des cuisses de Jupiter. Le pays est devenu superficiel et virtuel. Plus personne ne croit vraiment en personne. Les vendeurs d’illusions, les réputations surfaites occupent la scène. Ils s’inventent des histoires pour bâtir leurs renommées.
Les jeunes fonctionnent par représentation. Ils ont besoin de modèles avérés pour croire en eux-mêmes, se battre, s’affirmer. Des hommes et des femmes vrais.es, sans complexe, qui assument leur passé avec fierté, honneur et dignité!
‘’Chacun des enfants de ce pays a son histoire. Ses réussites et ses échecs. Malheureusement, certains se construisent une story qui les font sortir des cuisses de Jupiter. Le pays est devenu superficiel et virtuel. Plus personne ne croit vraiment en personne. Les vendeurs d’illusions, les réputations surfaites occupent la scène. Ils s’inventent des histoires pour bâtir leurs renommées.’’
Les jeunes étaient réunis ce lundi 24 octobre 2022 pour le lancement du programme national d’apprentissage et de reconversion 2022-2023. « L’objectif de cette stratégie est d’aider 3.415.000 jeunes à développer leurs compétences ou à bénéficier des mesures d’accompagnement pour accéder à des emplois décents et durables sur le marché du travail », selon mon neveu de Daloa. C’est justement à ces jeunes-là que le Blanc de la Mé partageait un pan de sa vie.
Angoisse et/ou pression des fondateurs des établissements privés laïcs et confessionnels. Un mois et demi après la rentrée des classes, ils réclament leur argent à l’État. « À compter du 7 novembre 2022, nous serons dans l’incapacité d’assurer les charges d’éducation et de formation ». En français facile, ils entreront en grève.
De quoi s’agit-il? Les fondateurs notent que l’État ne respecte pas ses engagements financiers. « Le déséquilibre budgétaire de notre secteur d’activité est permanent », disent-ils.
Bon, nous sommes dans le pays du dialogue. Ouvrez les portes…
La chronique de Fernand Dédeh
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