Lutte contre la pauvreté, la réalité du terrain

Abidjan, le 28-6-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: L’Aigle a raté sa cible. Les Aiglons devront patienter pour manger à la table des grands. Les Vert et Rouge sont toujours convalescents. États généraux de l’Ecole, le modèle ivoirien en vente libre à l’UNESCO. Lutte contre la pauvreté, la réalité du terrain.

‘’Malheureusement, tout s’est écroulé sur deux journées: leur équipe, l’Africa Sports d’Abidjan,  a perdu deux matches-clé consécutifs et les Membres Associés plongent dans la désillusion.’’

Ils y avaient cru. Le retour en ligue 1 après seulement une année en division inférieure. C’était la promesse forte de leurs dirigeants. Malheureusement, tout s’est écroulé sur deux journées: leur équipe, l’Africa Sports d’Abidjan,  a perdu deux matches-clé consécutifs et les Membres Associés plongent dans la désillusion. Il faut maintenant de la poigne et la force mentale pour résister au retour des vieux démons.

L’Africa Sports ne peut pas attendre grand-chose de l’assemblée générale ordinaire de la fédération ivoirienne de football, ce mardi 28 juin 2022. Tous les espoirs se sont envolés après la défaite, disons la punition face à Yamoussoukro FC (1-2) ce lundi 27 juin 2022 au stade Robert Champroux. Le Stade d’Abidjan et le Denguele retrouvent la ligue 1. Les Bleu et Rouge sablent le Champagne. Odienné boit du Tomidji.

‘’Plusieurs acteurs du football et des observateurs militent pour un mini -tournoi entre les deux derniers de la ligue 1 et les deux équipes arrivées en deuxième position dans les Poules A et B de la ligue 2. Ce serait plus équitable et logique. En plus d’être transparent. La FIF n’a pas le droit de récompenser les nuls de la classe!’’

Que décideront les membres statutaires de la FIF après la décision du comité exécutif de la FIF de maintenir les 14 clubs de la ligue 1 et d’autoriser la montée des deux premières équipes de chaque poule de ligue 2? Plusieurs acteurs du football et des observateurs militent pour un mini -tournoi entre les deux derniers de la ligue 1 et les deux équipes arrivées en deuxième position dans les Poules A et B de la ligue 2. Ce serait plus équitable et logique. En plus d’être transparent. La FIF n’a pas le droit de récompenser les nuls de la classe!

‘’L’UNESCO salue  le modèle ivoirien, notamment l’organisation des États généraux de l’Education nationale.’’

Les autorités de l’Éducation nationale donnent l’exemple: tirer le système vers le haut. Donner les mêmes chances à tous les enfants du pays. La bataille n’est pas aisée, évidemment. L’UNESCO salue  le modèle ivoirien, notamment l’organisation des États généraux de l’Education nationale. L’implication de tous les acteurs, la durée des travaux et réflexions, la prise en compte de tous les aspects susceptibles de faire briller l’école ivoirienne, ont impressionné l’institution internationale. Elle demande à la Côte d’Ivoire de partager son expérience. Elle ramène la plupart des pays africains au modèle ivoirien. Master-class en cours au siège de l’institution, à Paris.

Quand la Côte d’Ivoire veut, elle prend sa place naturellement.

La Côte d’Ivoire peut naturellement prendre également, dans la lutte contre la pauvreté. Il faut pour cela, sortir des bureaux et des discours politiciens  et agir sur le terrain. Définir une politique claire de la Solidarité nationale et de la lutte contre la pauvreté.

La question pendante à laquelle les autorités doivent répondre: comment financer la solidarité nationale et la lutte contre la pauvreté? S’appuyer essentiellement sur la banque mondiale? Ou développer une politique de participation citoyenne, mettant au cœur du dispositif, les Ivoiriens eux-mêmes?

‘’Lutter contre la pauvreté, notamment, dans les zones frontalières, c’est éloigner les femmes et plus particulièrement les jeunes,  de tous les vices et de toutes les tentations.’’

La ministre de la Solidarité nationale et de la Lutte contre la Pauvreté vient d’achever une tournée qui l’a conduite à Tougbo, à Kong, à Bouna et à  Setifla (Vavoua). Constat: Il reste encore du boulot à Tougbo, à Bouna et à Tehini. Disons, partout, en Côte d’Ivoire.

Lutter contre la pauvreté, notamment, dans les zones frontalières, c’est éloigner les femmes et plus particulièrement les jeunes,  de tous les vices et de toutes les tentations. La lutte est un long processus. Elle nécessite la définition d’un plan commun de tous les ministères, notamment ceux chargés de la Jeunesse, de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de la Sécurité et de la Défense. La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, ne peut résoudre la question, toute seule!

La chronique de Fernand Dédeh