Mondial 2022 l’Afrique n’a pas perdu, les dernières décisions des chefs d’États de la CEDEAO…
À Barthelemy Zouzoua Inabo: Au mondial 2022, l’Afrique n’a pas perdu. Elle a appris. À elle de savoir tirer avec froideur et lucidité, les leçons de sa participation. Dernier pays africain encore en lice, le Maroc. Le champion d’Afrique en titre, le Sénégal, a rompu devant l’Angleterre. CEDEAO, les chefs d’État veulent combattre le changement anti-constitutionnel de régime… Il ne suffit pas de le dire…
Abidjan, le 5-12-22 (crocinfos.net) L’Afrique doit encore franchir un palier dans les compétitions internationales. Il ne suffit pas d’aligner des noms ou des joueurs évoluant dans les championnats en Europe pour constituer des équipes fortes. La preuve, les sélections africaines sont à base des joueurs professionnels mais face aux autres nations, elles ont du mal à embrayer. Les joueurs se connaissent pourtant, la plupart évolue soit, dans les mêmes championnats, soit, dans les mêmes équipes. Donc, de niveau sensiblement égal. Mais la mayonnaise prend pour les autres. Et pour les Africains, on se contente de bien peu: « on n’a pas démérité. »
La France avec son étoile Kylian Mbappé poursuit son chemin
Les Anglais, face aux Sénégalais, ont montré un collectif fort, une capacité à exploiter les temps forts, un mental d’acier. Les Gaindés ont perdu le match dans la tête. Avant que les pieds ne subissent.
On apprécie mieux la victoire du Cameroun aux dépens du Brésil et le carton rouge de Vincent Aboubacar: l’esprit et le cœur se rejoignent sur le coup et sur le terrain.
Dernier pays, porteur d’espoirs des quarts de finale pour le continent, le Maroc. Face au voisin espagnol. Ce sera le mardi 6 décembre 2022.
A suivre ce lundi 5 décembre 2022, Japon-Croatie (15 h GMT) et Brésil-Corée du Sud (19 h GMT)
‘’Disons les choses comme elles sont: les coups d’État sont parfois les conséquences de la mauvaise gestion des affaires publiques, de la faillite des systèmes conventionnels, de l’inféodation des institutions de la république aux pouvoirs en place. Lutter contre les coups d’État, c’est respecter les constitutions dans les différents pays, ne pas les interpréter suivant les intérêts des puissants ou les tripatouiller; accepter le jeu démocratique.’’
La France avec son étoile Kylian Mbappé poursuit son chemin. Faciles vainqueurs de la Pologne, 3-1, les champions du monde en titre croisent l’Angleterre en quarts de finale. Une autre affiche qui vaut une finale…
Les chefs d’Etat de la CEDEAO veulent la paix et la sécurité…
Du foot mais aussi, de la politique. La CEDEAO à l’épreuve du futur et de la Démocratie. À Abuja, ce dimanche 4 décembre 2022, les chefs d’Etat ont pris des résolutions pour lutter contre le terrorisme, le changements anti-constitutionnels de régime, le renforcement de la paix et l’intégration économique et la bonne gouvernance.
Disons les choses comme elles sont: les coups d’État sont parfois les conséquences de la mauvaise gestion des affaires publiques, de la faillite des systèmes conventionnels, de l’inféodation des institutions de la république aux pouvoirs en place. Lutter contre les coups d’État, c’est respecter les constitutions dans les différents pays, ne pas les interpréter suivant les intérêts des puissants ou les tripatouiller; accepter le jeu démocratique.
La Démocratie n’est certes pas la panacée pour la paix et le développement. Mais elle a au moins le mérite de faire espérer la société, les hommes, les femmes et les jeunes. Elle libère la pensée et les énergies, elle permet la confrontation des idées.
Si donc les chefs d’Etat de la CEDEAO veulent la paix et la sécurité, qu’ils commencent par ouvrir les portes des libertés, de la justice, du partage équitable des richesses. Qu’ils ouvrent surtout, grandes, les portes des écoles…
La chronique de Fernand Dédeh
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