[Niger] Le 11e Coup d’État dévoilé par le Président de l’UJPLA, Yao Noël

Abidjan, le 29 juillet 2023 (crocinfos.net) Depuis son indépendance le 3 août 1960, le Niger a été confronté à de nombreux bouleversements politiques, le dernier en date étant son 11^e coup d’État. Le général Abdourahmane Tchiani a pris le pouvoir, plongeant le pays dans l’incertitude politique. Le président de l’union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Yao Noël, s’est exprimé sur cette situation préoccupante.

Selon Yao Noël, le coup d’État au Niger n’est pas une surprise, car il est lié à des dissensions au sein de la garde présidentielle. Le président élu démocratiquement, Mohamed Bazoum, a été pris en otage lors de ce “mouvement d’humeur” des putschistes, entraînant un blocage de la présidence à Niamey. Pour faire entendre leur message, les mutins ont utilisé Internet et des relais extérieurs pour semer la polémique et perturber les négociations en cours.

Le continent africain est malheureusement habitué à de tels événements, mais Yao Noël met en garde contre ce cycle de coups d’État ankylosant qui doit prendre fin. Il appelle à une stabilité politique pour le bien-être de l’Afrique.

Pendant ce temps, au Sénégal, les tensions entre le pouvoir et l’opposant Ousmane Sonko sont à leur comble. Ce dernier a été arrêté chez lui à Dakar pour “vol de téléphone portable” et “appel à l’insurrection”. Cette arrestation suscite des interrogations et des réactions controversées. Le président de l’UJPLA souligne les aspects curieux et bizarroïdes de cette affaire dans un tweet.

‘’Les appels à la stabilité et à la résolution pacifique des conflits doivent être entendus et suivis d’actions concrètes pour un avenir meilleur pour la région.’’

Le procureur général de la République a confirmé les motifs de l’arrestation d’Ousmane Sonko, en évoquant des éléments “constitutifs de faits pénalement répréhensibles”. Une enquête exhaustive est en cours pour établir les responsabilités de toutes les personnes impliquées.

Yao Noël, en tant que juriste et journaliste, porte l’attention sur la déstabilisation de la sous-région ouest-africaine, qui est souvent le théâtre de crises politiques. Il exhorte les dirigeants à travailler pour préserver la paix et la démocratie dans cette partie du continent.

En un mot, la situation au Niger révélée par le président de l’UJPLA est préoccupante, et les problèmes politiques en Afrique de l’Ouest doivent être pris au sérieux. Les appels à la stabilité et à la résolution pacifique des conflits doivent être entendus et suivis d’actions concrètes pour un avenir meilleur pour la région.

KPAN CHARLES