Péage de l’autoroute de Bassam

Péage de l’autoroute de Bassam

Cette affaire de péage de l’autoroute de Grand-Bassam… Des efforts d’explication pour éteindre le feu des critiques

-L’Ivoirien n’est pas compliqué, il est doux-amer

Abidjan, le 24-6-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Cette affaire de péage de l’autoroute de Grand-Bassam… Des efforts d’explication pour éteindre le feu des critiques. Depuis ma position, dans le Tonkpi…

J’ai transporté ma natte dans le Tonkpi. Sortir un peu la tête de l’eau après les fortes pluies à Abidjan. Accompagner des amis (es) qui font les choses simples de la vie: dons aux femmes, échanges avec celles-ci pour l’amélioration de leurs conditions de vie et leur autonomisation. Escale à Man, avec les femmes des agents des forces de défense et de sécurité. Le Maire de la commune leur a dit: « la sécurité de la ville repose sur vous. ». Parce que grâce à elles, leurs époux respectifs sont forts et sereins dans l’exercice de leurs missions et sur les différents théâtres des opérations.
La présidente de la Fondation KED qui a rendu les femmes des agents des FDS de Man, heureuses, les a invitées à se regrouper et surtout à prendre des initiatives, en montant des projets viables. « Nous allons vous accompagner. ».

La célébration des femmes des FDS de Man coïncidait avec le dixième anniversaire du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire. Un arrêt, pour jeter le regard dans le rétroviseur en fait, sur la promotion des compétences féminines en Côte d’Ivoire, l’égalité des chances avec la politique du genre, l’impact de la valorisation des femmes sur la transformation de l’Afrique.
Les femmes ont toujours pris leur part dans la lutte pour le développement socio-économique du pays. Elles ont mené les combats politiques aux côtés des hommes, souvent même, en montrant de la hardiesse. Elles demandent simplement à occuper leurs places. Que les pouvoirs publics respectent les textes en vigueur. Par exemple la loi sur la représentation des femmes dans les centres de décision. Et, ça doit commencer par le gouvernement!

Le gouvernement justement, sous les feux des critiques. Notamment, pour les coûts du péage de l’autoroute de Grand-Bassam. L’opinion publique est vent debout. Difficile de trouver un interlocuteur pour défendre le projet à visage découvert. Tout se passe dans les inbox.
Le principe de l’usager-payeur est entré dans les mœurs. La preuve, les péages sur le Pont N’zueba, à Attingué et à Singrobo. L’Ivoirien sait que l’Etat n’a pas les ressources illimitées pour entretenir les routes nationales. Cas typique, la Côtière.
Il sait par ailleurs que le péage fait gagner du temps, donc fait économiser de l’argent, de l’énergie, de l’essence ou du gasoil tout en offre un confort de circulation sur des voies régulièrement entretenues. Selon mes informations « les coûts pratiqués pour le péage de Grand-Bassam sont les meilleurs pour assurer à la fois le bon entretien de la route et une charge moindre pour l’usager. ». La voie secondaire est l’ancienne route de bassam.

L’Ivoirien n’est pas compliqué. Il est doux-amer. Il faut juste bien lui expliquer les choses et avec pédagogie. Et il avance. Il dit « Ahannnn », et puis c’est tout.

La chronique de Fernand Dédeh

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