[Politique nationale] Antoine Assalé Tiémoko sonne une mobilisation historique et exceptionnelle à la Fondation Félix Houphouët-Boigny
Antoine Assalé Tiémoko, président de l'ADCI, a lancé son mouvement à Yamoussoukro avec une vision ambitieuse pour une Côte d'Ivoire moderne, fondée sur la confiance et l'équité.
-Le président de l’ADCI dévoile son projet pour une société de confiance
Yamoussoukro, 24 novembre 2024 (crocinfos.net) – L’auditorium de la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro a refusé du monde ce samedi 23 novembre 2024, lors du lancement officiel du mouvement Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire (ADCI), initié par le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko.
Dans une ambiance festive animée par des adhérents arborant des tee-shirts jaunes, symboles de l’identité du mouvement, Assalé Tiémoko a dévoilé ses motivations et ses projets pour construire une nouvelle Côte d’Ivoire. Sous le thème « Construire une société de confiance », il a partagé des pans de son parcours marqué par des épreuves, qu’il a su transformer en moteurs de résilience et d’engagement.
« Je me suis engagé en politique pour reconstruire la confiance du peuple de Côte d’Ivoire dans la démocratie, pour rétablir la confiance dans nos institutions républicaines et défendre les droits difficilement acquis, fruits du sang et des larmes de nos parents », a-t-il déclaré, rendant hommage aux figures historiques qui ont marqué l’histoire du pays.
Dans sa vision d’une Côte d’Ivoire moderne et inclusive, Assalé Tiémoko s’engage à combattre « la désinformation, le mensonge et l’industrie du faux », qu’il considère comme des fléaux affaiblissant les fondements de la République et des valeurs sociales.
Les piliers d’une société de confiance
Sous les ovations d’une salle conquise à sa cause, le président d’ADCI a présenté les 15 piliers de la société de confiance qu’il ambitionne de bâtir. Selon lui, cette société repose sur une sécurité intérieure forte et une défense nationale républicaine pour garantir souveraineté et stabilité. L’éducation et la formation occupent une place centrale, avec pour objectif de développer un système novateur et pragmatique capable d’émanciper les jeunes et de répondre aux défis des secteurs d’avenir.
« Notre projet vise à raviver un sentiment d’appartenance chez tous les Ivoiriens, unis pour défendre les intérêts de notre nation et de son peuple. Nous voulons ériger la corruption en ennemi public numéro un, faire de l’éducation un levier clé et renforcer la démocratie comme valeur fondamentale de notre République », a-t-il martelé.
La jeunesse, moteur du développement national, bénéficiera d’initiatives spécifiques pour renforcer son éducation civique, la protéger des influences néfastes et favoriser son employabilité. ADCI met également en avant une gouvernance exemplaire, une justice équitable, une agriculture modernisée pour assurer la souveraineté alimentaire, ainsi qu’un système de santé performant. La recherche, l’innovation et l’autonomisation des femmes sont également au cœur de ce projet. Enfin, ADCI prévoit d’intégrer pleinement la diaspora, de réguler l’immigration et de promouvoir une transition écologique ambitieuse tout en célébrant la richesse culturelle de la Côte d’Ivoire.
Des engagements concrets et un bureau présenté
Lors de cet événement, un panel a mis en lumière la contribution des femmes à la construction de la société de confiance, soulignant les défis à relever pour concrétiser cette vision. Roger Youan, secrétaire exécutif d’ADCI, a également présenté le bureau exécutif du mouvement, tout en saluant l’engouement des Ivoiriens pour les valeurs prônées par ADCI.
Chefs traditionnels, leaders communautaires et participants venus des quatre coins du pays ont été les témoins de cet engagement solennel à promouvoir une société fondée sur l’équité, la transparence et la justice, où chaque citoyen a sa place.
La cérémonie de lancement a été marquée par une forte adhésion des différents acteurs sociaux, augurant une dynamique prometteuse pour l’ADCI et son ambition de transformer en profondeur la Côte d’Ivoire.
Athanase Kangah, envoyé spécial à Yamoussoukro
[Encadré]
Une mobilisation historique et exceptionnelle
Jamais l’auditorium de la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro n’a connu une telle effervescence. Les trente et une régions de la Côte d’Ivoire étaient présentes, et ce, à la fois en nombre et en qualité. Les différentes composantes de la société ivoirienne se sont déplacées par leurs propres moyens, assumant elles-mêmes leur hébergement et leur restauration.
Une nouvelle Côte d’Ivoire est en train de naître, portée par une dynamique inédite : celle d’un peuple qui cotise volontairement pour soutenir un leader charismatique, en qui il place sa confiance et à qui il peut demander des comptes. Cette démarche traduit une aspiration profonde à construire un pays où la gestion des biens de l’État se fait dans une transparence totale.
Les Ivoiriens en ont assez des politiques traditionnelles, souvent accusées d’utiliser des impôts, cotisations et autres contributions pour maintenir les populations dans une servitude perpétuelle. Ces pratiques sont notamment illustrées par la distribution publique de sommes conséquentes, allant de 5 à 10 millions de FCFA, lors de cérémonies, sans jamais expliquer la provenance de ces fonds.
Les militants de l’ADCI (Aujourd’hui et demain la Côte d’Ivoire ) sont en train de changer la donne. Désormais, ce sont eux qui cotisent, gèrent leurs fonds et établissent un bilan rigoureux de leur gestion. Leur présence massive à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, y compris dans les espaces annexes comme le hall, est une preuve éclatante de ce vent nouveau qui souffle sur la Côte d’Ivoire.
Sériba Koné
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