Préparatifs CAN 2023, météo, Éléphants en avance et défis logistiques (chronique)

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 3-1^er-24 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo: « Les pluies de janvier » n’inquiètent pas outre-mesure les spécialistes de la météo. « Pluies négligeables qui ne peuvent pas perturber la CAN comme celles de juin ». La CAN2023, c’est dans dix jours. Les Éléphants sont déjà dans la place. Économie, le cadeau « empoisonné » de fin d’année de la Cour des comptes. Forces de défense et de sécurité, fin d’année heureuse pour plusieurs officiers supérieurs.

Le changement climatique est une réalité ! C’est la seule façon d’expliquer les pluies qui tombent en plein harmattan. Certains craignent pour la CAN 2023. Particulièrement pour le stade d’Ebimpé, noyé le 12 septembre 2023, par « une pluie exceptionnelle » d’une vingtaine de minutes. Les supporters masos et les officiels sont encore traumatisés par cet état de fait. Des travaux complémentaires ont été entrepris depuis sur le site.

La météo prévoit au moins huit jours de pluie en janvier.

Pendant ce temps, les choses sérieuses se mettent en place. Les pays participants sont attendus à partir du 4 janvier 2024 à Abidjan. Cela signifie qu’au niveau du comité d’organisation, toute la logistique est en place et fonctionnelle pour recevoir les visiteurs. ” Vous pensez que vous êtes prêts pour accueillir le monde qui arrive chez vous ?” Grosse colère d’un voyageur qui a eu une mauvaise expérience à l’aéroport ce mercredi 3 janvier 2024 : « Toilettes-visiteurs mal entretenues, trop de temps perdu pour sortir les bagages ».

Les Éléphants de Côte d’Ivoire sont les premiers dans la place. Le samedi 6 janvier 2024, ils reçoivent en match de préparation, les Leones Star. La Sierra Leone, absente de la CAN en Côte d’Ivoire, va servir de sparring-partner à la Côte d’Ivoire. En janvier 2022, au Cameroun, les deux équipes étaient dans la même poule à Douala. Elles se connaissent plutôt bien.

‘’En attendant la fête du ballon rond, coup de froid dans l’administration ivoirienne avec le rapport de la Cour des comptes. Deux sociétés, en particulier, ont été épinglées pour non-reversement des droits sur les cartes d’identité et les passeports. La Cour des comptes constate à 792.000 FCFA, les droits de timbre des CNI et des passeports versés à l’État de Côte d’Ivoire sur toute l’année 2022.’’

Le sélectionneur national de la Côte d’Ivoire va passer en revue son effectif, se faire une idée nette de ses blessés puis arrêter sa liste définitive.

En attendant la fête du ballon rond, coup de froid dans l’administration ivoirienne avec le rapport de la Cour des comptes. Deux sociétés, en particulier, ont été épinglées pour non-reversement des droits sur les cartes d’identité et les passeports. La Cour des comptes constate à 792.000 FCFA, les droits de timbre des CNI et des passeports versés à l’État de Côte d’Ivoire sur toute l’année 2022.

Selon une source à l’ONECI contactée par nos soins qui a requis l’anonymat, depuis 2019, «L’ONECI n’est plus un établissement public national, mais une agence d’exécution. Elle a son autonomie de fonctionnement». Côté société chargée de l’établissement des passeports, silence complet. Toutes nos tentatives de recoupement sont restées vaines.

En principe, il y va de l’image des deux structures. Les responsables des structures épinglées ont le devoir, sinon l’obligation, de s’expliquer devant la nation.  Et si l’Assemblée nationale se saisissait du dossier ? Il y a bien des séances de questions Orales non ?

Tout le monde n’est stressé en ce début d’année. Dans les rangs des forces de défense et de sécurité, le bonheur est dans le pré. Les étoiles et les barrettes scintillent sur les épaules. Signe d’une carrière bien remplie et d’une responsabilité assumée dans les différents corps.

Ton Camarade a cadeauté certains de ses généraux. Ils étaient appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. Il les a maintenus en fonction pour une durée d’un an. C’est le cas du Diamant du Tonkpi et du grand patron de la Gendarmerie nationale. Le fils de Niakara.

La chronique de FERNAND DEDEH