[Prix Dr Alfred Dan Moussa et Samba Koné 22] Ce qui a été dit

Abidjan, le 21-11-22 (crocinfos.net) L’aventure avec Dr Alfred Dan Moussa remonte à 2008, au moment où il était le Directeur des rédactions de Fraternité Matin et présidait aux destinées du Bureau international de l’union de la presse francophone (UPF).

À cette époque, les acteurs politiques ivoiriens, à la recherche de la paix venaient de signer un an plutôt, en 2007, l’Accord politique de Ouagadougou.

La qualité du choix du nom des illustres journalistes

C’est pour apporter sa ‘’pierre à cette valeur de paix, chère à la Côte d’Ivoire’’ que le REPPRELCI a institué le Prix du meilleur Journaliste Web pour la Promotion de la Paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO qui porte l’illustre nom de Dr Alfred Dan Moussa.

« La seule évocation du nom Alfred pour le sud, majoritairement chrétien, Dan pour l’ouest et le centre, majoritairement animiste et Moussa pour le nord, majoritairement musulman,  incarnait la parfaite intégration dont le pays et la sous-région ouest-africaine avaient besoin », a indiqué M. Lassina.

Quant à Samba Koné, actuel président de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), c’est en 2016 qu’il a été approché, et a accepté que le Prix de la meilleure entreprise de la presse numérique porte son illustre nom, alors qu’il n’était pas encore à la tête de cette institution.

Selon le président du Repprelci, à travers ces prix, les journalistes des médias numériques célèbrent et honorent deux modèles et deux repères, exceptionnels que représentent le Directeur général de l’ISTC-Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa et le Président Samba Koné de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) de leur vivant.

« Les Prix Alfred Dan Moussa et Samba Koné, respectivement à leur 6^e et 4^e édition, visent à susciter l’apparition d’un journaliste web nouveau, professionnel et responsable dans cette ère nouvelle marquée par la révolution numérique. Ils visent, également à rappeler à la génération présente l’idéal qui a animé nos doyens dans l’exercice de ce noble métier », a rappelé Sermé Lassina.

« Je parie que vous ne vous êtes pas trompés en nous accordant votre confiance. Je m’engage qu’au REPPRELCI nous ferons d’avantage en vue de maintenir ce capital placé en nous », a-t-il rassuré.

En effet, cette année, ce sont au total 12 nominés qui ont été retenus par le jury pour ces deux Prix. Le Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique a enregistré deux nominés : « Il vise à encourager les promoteurs des organes de presse numérique, rattachés ou non à un support physique, à formaliser leurs activités conformément à la législation en vigueur autour d’un modèle économique adapté à l’environnement actuel et qui assure leur viabilité et leur pérennité. »

Quant au Prix Alfred Dan Moussa du meilleur Journaliste Web pour la Promotion de la Paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, ‘’il se propose d’être un vrai canal de sensibilisation à des valeurs chères à la CEDEAO que sont notamment le développement, la paix, l’intégration et la solidarité.’’

Les jurys ont enregistré 10 nominés issus de la Côte d’Ivoire et du Togo : « Ce prix ambitionne également d’être un véritable stimulant pour un média numérique de qualité qui porte des messages de paix et d’intégration des peuples. »

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur Journaliste Web pour la Promotion de la Paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO a été attribué à un seul postulant à cause de ‘’trop de fautes d’orthographes et de syntaxes dans les textes’’, selon président du jury, Lucien Houédanou.

Le seul lauréat est Aristide Otré du site Lebanco.com. Pour sa récompense, il a reçu la somme de un million de  FCFA, un ordinateur portable et un trophée.

Pour le Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, l’entreprise Sika Finance a raflé le premier prix. Elle a reçu la somme de un million, un ordinateur portable et un trophée suivi en seconde position de l’entreprise Mehielinfo.

Le soutien des partenaires

M. Lonan Coulibaly, Directeur des opérations en charge de la transformation digitale et de l’innovation chez Huawei-Côte d’Ivoire a, au nom des partenaires, rassuré le REPPRELCI de leur soutien.

Par ailleurs, il a indiqué qu’ils sont présents pour joindre leur voix à celle de tous les partenaires de l’écosystème du numérique, dont la presse en ligne. Qui, pour lui, est un maillon fort important, afin d’apporter leurs vives félicitations aux lauréats des deux prix précités, et par la même occasion dire à la presse qu’ils sont partenaires du même écosystème dans la nouvelle normalité qui s’impose au monde. « Nous construisons des infrastructures pour faciliter la transmission de l’information et nous produisons également de l’information par notre activité. Toutes choses chères à la presse », a indiqué Lonan Coulibaly.

La pandémie de Covid-19 ayant accéléré la transformation digitale, elle a imposé une nouvelle norme de vie aux individus et aux organisations. Ainsi, à l’en croire, nous sommes dans le monde de la dématérialisation accélérée au niveau individuel et organisationnel. La presse écrite se numérise et bientôt avec l’intelligence artificielle et les bots, la presse audio-visuelle va également emprunter le pas.

En 2021, les technologies et services mobiles ont généré environ 8 % du PIB de l’Afrique subsaharienne, soit une contribution qui s’élevait à près de 140 milliards de dollars de valeur économique ajoutée. L’écosystème mobile a également soutenu plus de 3,2 millions d’emplois (directement et indirectement) et a apporté une contribution substantielle au financement du secteur public, avec 16 milliards de dollars collectés grâce aux taxes sur le secteur. « D’ici à 2025, la contribution du mobile augmentera d’environ 16 milliards de dollars (pour atteindre près de 155 milliards de dollars), selon la GSMA », a relevé le Directeur des opérations en charge de la transformation digitale et de l’innovation chez Huawei-Côte d’Ivoire.

Avant la remise des Prix, Samba Koné et Dr Alfred Dan Moussa, ils ont partagé leur expérience aux invités, surtout aux Hommes des médias en leur recommandant de garder à l’esprit, le Code d’éthique et de Déontologie que les journalistes se sont donnés ‘’librement’’.

Le Montagnard