[Réédition] Éléphants et la FIF doivent mouiller le maillot…Par Emmanuel Koffi

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 24-1^er-2024 (crocinfos.net)—Je ne voulais pas intervenir dans le débat sur l’équipe nationale. Petite question cependant. Le président de la fédération annonce la “fin de la période d’essai, de test” de l’entraîneur. Il y a problème tout de même. Pourquoi n’avoir pas dit aux ivoiriens que l’entraîneur procédait à des tests. Les ivoiriens auraient compris.

Ce n’est pas après cette raclée face à cette petite équipe Zambienne qu’on doit avancer cet argument et faire avaler cette histoire de fin de test.

Difficile d’avancer un tel argument quand nous savons que notre équipe est constellée de joueurs professionnels qui évoluent au plus haut niveau, dans les plus grands clubs et championnats.

Je ne perds pas de vue qu’en sport il y a trois donnes : la victoire, la défaite et le match nul.

Ce que beaucoup d’ivoiriens reprochent à l’équipe de Gasset, au-delà de la large défaite, c’est surtout le jeu insipide délivré à Lusaka. J’ai entendu un confrère parler et donner un rendez-vous aux sportifs ivoiriens pour Septembre ou la CAN elle-même. Une telle vision des choses est dilatoire. En effet que font l’entraîneur, les joueurs et le staff technique de l’image de la Côte d’Ivoire sportive. Du standing de l’équipe nationale ? Samedi, l’équipe était en perdition à Lusaka. Certains joueurs se comportant comme des sénateurs. Le comportement de cette équipe nationale a été loin des énormes efforts financiers fournis actuellement par nos autorités, le Président Alassane Ouattara en tête pour offrir des conditions optimales de succès aux éléphants : primes payées, déplacement à Lusaka par vol spécial. Et selon certaines informations bien sources, l’avion restant sur place en Zambie pour permettre à la délégation de revenir très rapidement à Abidjan. Toute chose qui a eu pour effet du reste de perturber un tant soit peu le planning opérateur des vols de nôtre Compagnie Nationale.

Non messieurs, chers amis, place au travail dans la rigueur pour mériter les efforts consentis par l’Etat, pour encore continuer à bénéficier du regard attentif et des largesses du Président de la République.

‘’Samedi, l’équipe était en perdition à Lusaka. Certains joueurs se comportant comme des sénateurs. Le comportement de cette équipe nationale a été loin des énormes efforts financiers fournis actuellement par nos autorités, le Président Alassane Ouattara en tête pour offrir des conditions optimales de succès aux éléphants…’’

Nous voulons d’une CAN 2023 aboutie et pleinement réussie en dehors des infrastructures sportives de dimension internationale et de haut vol au prix des investissements les investissements massifs ordonnés par le Chef de l’Etat , cela passe aussi par un résultat probant à cette CAN 2023.

Aucun ivoirien n’en voudra aux Éléphants de n’avoir pas gagné la CAN. En sport tout peut arriver. Mais les ivoiriens seront attentifs aux comportements d’ensemble de l’équipe, de la gestion du groupe par l’équipe fédérale. Une élimination précoce du tournoi final, par exemple, ne sera pas comprise et accepté. Même si nous savons qu’à cette CAN 2023 le ballon roulera pour toutes les pays qualifiés à cette fête du sport que nous souhaitons belle au regard de l’engagement humain et financier immense consenti par nôtre pays pour son organisation pleine et entière, les Éléphants doivent ici et maintenant avoir une chose à l’esprit : mouiller le maillot. Il en est de même pour la Fédération Ivoirienne de Football.

EMMANUEL KOFFI, journaliste, Officier dans l’Ordre National, Commandeur du Mérite Sportif, ex Président de la Commission Médias-TV du COCAN 2023