[Rentrée scolaire] 200 étudiants Nigériens admis dans des universités françaises bloqués au Niger

Abidjan, le 17 août 2023 (crocinfos.net)—Dans son communiqué n°02 du 17 août 2023, rédigé à Paris, le Conseil des Nigériens de France (CONIF) exprime sa vive inquiétude quant à la situation délicate des 200 nouveaux étudiants Nigériens provenant du Niger et attendus dans les universités françaises pour la rentrée de septembre 2023.

Le CONIF suit de près le cas des étudiants qui, malgré leur admission dans les universités françaises, font face à des défis majeurs. Cette situation préoccupante est exacerbée par la fermeture temporaire du consulat de France à Niamey, décidée à la suite du saccage des locaux de l’ambassade de France au Niger. Parmi ces étudiants, certains ont déjà soumis leur demande de visa, mais ils attendent encore le retour de leur passeport. Pour d’autres, la possibilité de déposer leur demande de visa ne s’est pas encore présentée.

Le CONIF lance un appel pressant aux autorités compétentes tant au Niger qu’en France, les exhortant à coopérer afin de résoudre cette situation urgente pour les étudiants. Dans le même temps, le Conseil sollicite les universités françaises pour qu’elles accordent une dérogation permettant aux étudiants concernés de rejoindre les campus plus tard en raison des complexes.

‘’Parmi ces étudiants, certains ont déjà soumis leur demande de visa, mais ils attendent encore le retour de leur passeport. Pour d’autres, la possibilité de déposer leur demande de visa ne s’est pas encore présentée.’’

Le Conseil des Nigériens de France insiste sur la nécessité de trouver rapidement une solution à cette impasse, afin d’assurer que ces futurs cadres Nigériens réussissent leurs études sans entraves. Cette situation souligne également l’utilisation par la junte militaire au pouvoir au Niger de la jeunesse à des fins de mobilisation, reléguant ainsi l’avenir éducatif du pays au second plan.

La situation vulnérable des nouveaux étudiants nigériens en France appelle à une action concertée et urgente. Le CONIF continue de surveiller de près l’évolution de cette question pressante et espère que des solutions seront rapidement trouvées pour garantir un avenir éducatif prometteur aux étudiants nigériens dans les universités françaises.

KPAN CHARLES