« S’il vous plait, levez les sanctions contre le Mali»

A Barthelemy Zouzoua Inabo: La Mecque… Lieu de prières mais aussi de rencontres et de revendications politiques.
L’adieu du nouveau numéro 2 de ton Camarade aux chefs de l’Etat de l’UEMOA. Tonton BCEAO, va devenir Mangella 2…

Entre les selfies et les processions, cris déchirants de cette malienne au passage du chef de l’État sénégalais: « S’il vous plait, levez les sanctions contre le Mali. Le Mali souffre. Nous avons faim. ».
La vérité sort de la bouche des enfants. Or la femme est la mère de l’enfant. Son cri exprime une triple douleur: la sienne propre, celle de son époux et de ses enfants et celle de la société! Au pied de la Kaaba, elle a jeté à la face du monde, la souffrance du peuple malien. Elle a ouvertement interpellé les responsables de la CEDEAO, pour desserrer l’étau des sanctions qui étrangle le Mali.
Les autorités maliennes font le dos rond face à la communauté ouest-africaine. Il est temps de regarder froidement la réalité. Impossible de vivre en vase clos dans notre monde connecté et espérer s’en sortir…

La Mecque. Ton Camarade y est pour le petit pèlerinage. Plusieurs ministres aussi. Temps de prières, de dévotions, d’introspection et de confessions.
Mais les hommes politiques font toujours d’une pierre, plusieurs coups. Les coreligionnaires, décideurs du monde, s’aménagent toujours un temps, pour échanger sur la marche du monde, sur les relations entre leurs pays respectifs. J’ai évoqué le dossier malien. Des dignitaires maliens jouent également un rôle dans le rétablissement des ponts entre Ivoiriens. Tu sais au moins lire entre les lignes? Ou bien, je dois tout écrire?

Le numéro 2 ivoirien est en tournée dans les capitales oust-africaines. L’ancien patron de la BCEAO fait ses adieux, officiellement aux chef d’Etat de l’UEMOA. Visite de courtoisie ce mardi 26 avril 2022, au chef de l’Etat du Benin et celui du Togo… Mais bon, le numéro 1 et le numéro 2 ne doivent pas quitter le pays, en même temps, aussi…

En politique nationale, j’ai noté l’amertume de LG77 devant les cadres de son parti, réunis en session extraordinaire du secrétariat général, ce mardi 26 avril 2022. « Je donne au maximum six (06) mois à la Direction du parti pour mettre toutes les structures de base en place. Je vous donne six (06) mois pour qu’on soit dans les normes. », à -t-il dit. Il a constaté la léthargie de son parti sur le terrain. « Même à Gagnoa, Guiberoua, on ne met pas les structures en place. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Pourtant il suffit d’aller là-bas en Week-end pour que les gens mettent les structures en place. ».

Entre les politiciens des années 90 et ceux des années 2020, la différence se trouve peut-être dans les réseaux sociaux… Les premiers investissaient les terrains. Les seconds font le buzz… La politique change avec les réseaux sociaux!

La chronique de Fernand Dédeh