[Situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025] Le PIDAR fait d’importantes propositions

[Situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025] Le PIDAR fait d’importantes propositions

Abidjan, le 23-11-2021 (crocinfos.net) Un point de désaccord sur un article de la constitution divise les ivoiriens. En prélude à la modification éventuelle de l’article 55, le Parti Ivoirien des Défis à Relever (le PIDAR) des pidaristes travaillent à la pidarisation de la Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué datant du 22 novembre 2021, le PIDAR favorable à la limitation des mandats présidentiels à quatre (04) a fait d’importantes propositions au gouvernement.

Ces propositions sont les suivantes :

Premièrement, pour être éligible à l’élection présidentielle ivoirienne, le candidat doit être âgé de 55 ans au moins et de 85 ans au plus

Deuxièment, le président de la république est élu pour 5 ans au suffrage universel direct ;

Il est rééligible pour un mandat renouvelable 4 fois

Troisièment, il ne peut être candidat à sa propre succession au terme d’un mandat que s’il obtient dans les urnes au moins 53% des grands électeurs votants (délégués) issus de chaque village et de chaque commune de toute la Côte d’Ivoire devant lesquels il doit présenter son bilan quinquennal.

Si un seul des grands électeurs est refoulé à l’entrée d’accès à la présentation du bilan présidentiel, le grand oral  du président de la république sortant est nul et de nul effet. Il est à reprendre.

Quatrièment, il doit jouir de tous ses droits civils et politiques.

Cinquièment, il ne doit jamais avoir renoncé à la nationalité ivoirienne

Sixièment, il ne doit jamais avoir pris l’épée contre son pays ;

Septièment, il ne doit jamais avoir commis un crime de sang ou un crime économique dans son pays et ailleurs dans le monde ;

Huitième, aucune poursuite judiciaire pendante ne doit être engagée à son encontre au moment du dépôt de sa candidature ou pendant la campagne présidentielle.

Neuvièment, il ne doit pas être un ancien chef d’Etat

Dixièment, il doit être ivoirien d’origine ayant une attache territoriale (un village) né d’un père ou d’une mère exclusivement de la nationalité ivoirienne d’origine

Onzièment, il ne doit pas avoir la double nationalité

Douzièment, il doit comprendre et parler correctement la langue nationale de la Côte d’Ivoire ou l’une des langues de son père ou de sa mère ivoirienne d’origine

Treizièment, il doit avoir une résidence privée d’un éventuel Président de la république

Pourquoi nous proposons 4 mandats présidentiels dans la constitution

Dans la constitution ivoirienne de 1960 sous laquelle le Président Houphouët et le Président Bédié ont accédé au pouvoir, les mandats présidentiels étaient illimités. C’étaient des mandats à vie. Lorsque la junte militaire a pris les rênes du pouvoir par putsch le 24 décembre 1999 pour une transition de dix mois, il a été fait appel aux constitutionnalistes ivoiriens pour mettre en place une nouvelle constitution de 2000. Il a été décidé et mis dans la constitution d’un mandat renouvelable une fois soit deux mandats et pas plus. Laurent Gbagbo a accédé au pouvoir sous la constitution de 2000. Il a fait un mandat avec élection et 5 ans dans le fauteuil présidentiel sans élection ce qui lui a fait un mandat de dix ans en raison de la partition de fait de la Côte d’Ivoire. Au terme d’une décennie de mandat, il s’est présenté pour la présidentielle de 2010 comme candidat pour un mandat de 5 ans dit de son vrai premier mandat s’il était élu. Malheureusement, il a été battu dans les urnes. Quelle leçon faut-il en tirer ? Son régime était-il vraiment d’accord pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois ? Le Président Alassane Ouattara dit ADO solution accède au pouvoir sous la même constitution de 2000. Il fait un mandat de 5 ans renouvelable une fois sous cette constitution. Après avoir fait un premier mandat de 5 ans il fait appel aux constitutionalistes pour lui élaborer une nouvelle constitution du 30 octobre 2016. Il finit son deuxième mandat sous l’ancienne constitution et prend un nouveau premier mandat de 5 ans sous la nouvelle constitution en 2020 et pour un second mandat certain de 5 ans en 2025. Soit au total 20 ans à la tête de la Côte d’ivoire. Au-delà des critiques et de la contestation de ce qu’on appelle par lapsus un troisième mandat, quelle leçon tirer ? Faut-il en conclure que le gouvernement d’hier et d’aujourd’hui sont d’accord pour le respect d’un mandat de 5 ans renouvelable une fois ? Nous disons non et les ivoiriens sont d’accord avec nous. Que faisons-nous ? insister pour le maintien d’un mandat de 5 ans renouvelable une fois pour faire des palabres inutiles en sachant que tous les nouveaux gouvernants diront oui comme leurs prédécesseurs mais une fois assis dans le fauteuil présidentiel, ils diront le contraire. C’est pourquoi nous disons, nous au PIDAR  des pidaristes que les ivoiriens et les africains au gros nez que nous sommes, nous ne sommes pas des français ni des américains pour faire en Côte d’Ivoire des constitutions du copier-coller par imitation servile des constitutions qu’on appelle par lapsus des grandes démocraties. C’est ce qui explique que nous proposons aux ivoiriens, à tous les ivoiriens et à toutes les ivoiriennes ainsi qu’au pouvoir à l’adoption d’un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable 4 fois ou plus sans débordement.

Conférence de presse du lundi 08 novembre 2021 de Monsieur le Premier Ministre et Chef du gouvernement Patrick Achi

Nous avons retenu qu’il est un excellent et brillant Premier Ministre et Chef du Gouvernement. Il a épaté et convaincu son auditoire et tous les ivoiriens. C’est un Monsieur bien apprécié à la fois par le Président de la république que par l’ensemble de tous les ivoiriens. Le PIDAR des Pidaristes l’en félicitent et l’encouragent. Cependant, le casse-tête ivoirien reste le problème de plusieurs milliers de diplômés et des déscolarisés  sortants chaque année de nos universités et de nos écoles jetés à la rue et à leurs parents qu’il faut rendre utiles à la Côte d’Ivoire. Si les dirigeants politiques ne les découragent pas aux appâts des recrutements djihadistes et aux seuls concours d’entrée à la fonction publique, l’école ivoirienne sera une bombe de déstabilisations politiques pour la haine qu’elle nourrira à ses dirigeants  politiques c’est pourquoi il n’est normal qu’un Premier Ministre parle comme l’ex ministre de l’Education nationale Paul Akoto Yao répondant en 1982 à la question d’un journaliste que scolariser à 100% ne veut pas dire former à 100% des salariés.

Il ne doit pas non plus parler comme le président Houphouët qui, dans la même année de 1982 déclarait au cours d’un conseil des ministres que la Côte d’Ivoire continuera à former ses enfants  mais ne sera pas obligée de leur donner du travail. C’est pourquoi notre Premier Ministre et Chef du gouvernement ne doit pas s’étonner ni critiquer les comportements des jeunes diplômés qui se ruent très massivement dans les concours d’entrée à la fonction publique. Ils attendent du gouvernement son aide pour les insérer véritablement et massivement dans les secteurs productifs de l’entreprenariat afin qu’ils disent : Alassane Ouattara, il est vraiment ADO solution.

Vacance de la Vice-Présidence de la république : Il y a un vide juridique et non administratif  

La constitution ivoirienne dont découlent toutes les autres lois permet à ses citoyens et aux autres pays du monde de connaitre son système de fonctionnement. Si par le passé constitutionnel, c’est le Président de l’Assemblée Nationale qui en cas de vacance du pouvoir, d’empêchement absolu, de décès, de démission ou d’incapacité physique  succédait au Président de la république, depuis la constitution du 30 novembre 2016, c’est désormais un Vice-Président de la République élu en même temps que le Président de la République ou qui a été nommé par ce dernier qui le succède. Monsieur Daniel Kablan Duncan nommé à ce poste n’a pas encore été remplacé depuis qu’il a présenté sa démission le 13 juillet 2020. Mettant ainsi la Côte d’ivoire dans une situation d’instabilité politique en cas de vacance du pouvoir, d’empêchement absolu, de décès imprévu, de démission ou d’incapacité physique à gouverner. Il y a bel et bien un vide juridique parce constitutionnel et non un vide administratif qu’un intérimaire peut assurer.

Le PIDAR souhaite la bienvenue au nouveau-né des partis politiques  sur la scène ivoirienne : le PPACI

Le PIDAR des pidaristes souhaitent toute la bienvenue au Parti du Peuple Africain de Côte d’Ivoire (PPACI) de Laurent Gbagbo sur la scène politique ivoirienne. Un parti politique étant en principe porteur d’espérance pour le bonheur de tous les ivoiriens et de toutes les ivoiriennes, on ne peut que saluer son avènement. Un parti politique n’est pas une guérilla pour prendre le pouvoir d’Etat dans le sang et pour le fortifier dans le sang.

Sixième congrès du Front Populaire Ivoirien  

Le PIDAR des Pidaristes saluent et félicitent le Président du Front Populaire Ivoirien (FPI) du Président Pascal Affi N’GUESSAN pour la brillante réussite de son sixième congrès.

Aucun citoyen ivoirien ne doit être contraint à l’exil 

C’est l’article 22 de la constitution qui le stipule comme un principe de droit universel non respecté d’une part par les gouvernants et d’autre part les gouvernés. Il peut arriver qu’un citoyen proche du pouvoir qui ne paie pas ses impôts ou qui a contracté une importante dette auprès d’une banque parce qu’il est proche du pouvoir et qui un matin se met en rupture de ban avec le pouvoir. Le pouvoir peut mettre la justice à sa trousse et il peut fuir son pays pour aller en exil pour échapper à la poursuite judiciaire. Il peut aussi arriver que des citoyens d’un pays prennent le chemin de l’exil après avoir commis des crimes de sang ou des crimes économiques. En Côte d’Ivoire, plusieurs ivoiriens et ivoiriennes étaient sortis du pays pour se mettre à l’abri de la guerre née de la crise post-électorale de 2010 – 2011. Après le retour de la paix et de la stabilité politique, ils sont légions les réfugiés ivoiriens qui sont rentrés dans leur pays. Ceux qui ne sont pas rentrés après 2015 ne peuvent pas être considérés comme étant des refugiés mais plutôt comme des candidats à l’immigration à la recherche d’un mieux-être parce qu’ayant trouvé mieux ailleurs. Le cas de Charles Blé Goudé dit (y a rien en face) l’article 22 de la constitution ne le vise pas parce qu’il n’est pas contraint à l’exil. Après son acquittement par la Cour Pénale Internationale (CPI), la délivrance de son passeport pour qu’il rentre en Côte d’Ivoire dans son pays est simplement retardée parce qu’on a peur qu’à son arrivée, il constitue un poison pour la Côte d’Ivoire. Le cas de Soro Guillaume, l’ex Président de l’Assemblée Nationale, il n’est pas non plus contraint à l’exil. Il est tout simplement recherché par la justice de son pays pour qu’il réponde de ce qu’il lui est pénalement reproché. S’il y a une réconciliation nationale de façade à faire que les ivoiriens affectionnent pour une reprise des palabres et des histoires infinies en 2025, on peut se passer d’eux. C’est la position des pidarites du PIDAR

Le PIDAR plaide pour la construction du pont de Tiassalé et du pont de Sassandra

La Côte d’Ivoire est véritablement en construction pour qu’elle sorte la tête de l’eau pour aller à l’émergence. Tout le pays est en chantiers concomitamment avec des grands travaux partout. Le Président de la république par la presse écrite a annoncé la construction de 33 nouveaux ponts. Le PIDAR, ce parti politique plaide pour qu’il ne soit pas omis la construction du pont de Tiassalé et du pont de Sassandra, construits il y a bientôt un siècle par l’administration coloniale française. Deux petits véhicules ne peuvent pas se dépasser sur ces ponts à cause de leurs étroitesses. Des accidents tragiques sur ces ponts ont déjà fait plusieurs décès.

Opérations de mains propres et de limogeages 

Un pays se bâtit sur des socles dont la bonne moralité, l’intégrité pour la transparence dans la gestion de la chose publique. En Côte d’Ivoire, les bases sont ratées par la volonté politique du Président Houphouët lui-même lorsqu’il déclarait à l’indépendance qu’il ne venait pas pour partager la pauvreté. C’est lui encore le même Président Houphouët qui déclarait encore un jour publiquement qu’il fallait faire la différence entre une erreur de gestion et une mauvaise gestion. Il déclarait encore qu’on ne regarde pas entre les dents de celui ou celle qui grille des arachides. Le Président Houphouët après avoir appris la malhonnêteté aux ivoiriens était celui qui s’était mis grandement en colère contre les ivoiriens en particulier contre ses proches collaborateurs du gouvernement en juillet 1977 et qui déclarait que la Côte d’Ivoire n’avait faire que des malhonnêtes. Après avoir constaté dans les banques occidentales leurs enrichissements illicites. Tout est parti de là. La toute première question que se pose celui qui est nommé à un poste de responsabilité politique ou administratif et de savoir ce qu’il gagne, les avantages liés à son rang, les avantages du poste et la caisse noire si possible. Si le poste n’est pas juteux et qu’il ne trouve pas ce qu’il recherche, il considère que l’autorité qui l’a nommé à ce poste ne lui a pas rendu service. La gabegie est une tradition ivoirienne bien enracinée dans les mentalités que le Président Alassane Ouattara que certains ivoiriens ne voulaient pas voir à la tête de la côte d’Ivoire à cause de sa grande rigueur américaine ne peut pas venir leur enlever aussi facilement cette mauvaise mentalité de certains ivoiriens qui vivent au-dessus de leurs moyens pour ce qu’ils peuvent frauduleusement percevoir. Pourquoi l’on constate un deuil national au domicile d’un ministre ou d’un directeur ou d’un préfet débarqué ? Tous ses parents, amis et connaissances et ses nombreuses maîtresses viennent compatir à sa douleur en lui disant yako c’est dire que tout le monde court derrière les postes de nominations pour faire du n’importe quoi et pour se comporter n’importe comment. On ne vient pas pour servir mais on vient se servir. Le PIDAR des pidaristes encouragent le Président de la république et le gouvernement à traquer tous les auteurs de détournements, de malversations des deniers publics mais qu’ils ne se limitent pas à leurs simples limogeages mais qu’ils soient contraints aux remboursements de ce qu’ils ont frauduleusement pris.

Abidjan le 22 Novembre 2021

Titré Germain K.
Président F. du PIDAR
Ex candidat à l’élection des députés à l’Assemblée Nationale du 06 mars 2021 dans les sous-préfectures et communes de HIRE et de ZEGO dans la région des LOH-DJIBOUA/DIVO 

 

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