[Tonkpi sud] Les femmes renforcent leur union autour de Mme Clarisse Mahi

[Tonkpi sud] Les femmes renforcent leur union autour de Mme Clarisse Mahi

La cérémonie d’hommage au président de la République, Alassane Ouattara, organisée le vendredi 19 novembre 2021, dans le département de Danané, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire chapeautée par la secrétaire d’État chargée de la Protection sociale, Clarisse Slaha Kayo Mahi, restera longtemps, dans la mémoire collective. Tant les dames ont réussi le pari de la mobilisation dans la discipline et la paix.

Abidjan, le 21-11-2021 (crocinfos.net) La cérémonie d’hommage au président de la République, Alassane Ouattara, organisée le vendredi 19 novembre 2021, dans le département de Danané, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire chapeautée par la secrétaire d’État chargée de la Protection sociale, Clarisse Slaha Kayo Mahi, restera longtemps, dans la mémoire collective. Tant les dames ont réussi le pari de la mobilisation dans la discipline et la paix.

M. Adama Bictogo, représentant le chef de l’Etat

Retour sur les faits. Les chefs des différents villages des départements de Danané et de Zouan-Hounien étaient témoins ; le corps préfectoral et les forces l’ordre ont répondu présents. Les cadres et élus ne se sont pas faits raconter l’évènement. Tôt aux environs de 10h, ils ont pris d’assaut l’ancien corridor de Danané. Là où Mme Edwige Diéty, présidente du comité d’organisation et son équipe ont fait monter deux poteaux d’environ 5m de parts et d’autres de la voie, aux couleurs du drapeau ivoirien (orange, blanc, vert) pour accueillir les officiels.

Juste derrière ces poteaux, un fort détachement de la gendarmerie, conduit par le commandant Gobé Samka, et des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) par Bagaté, et de la police nationale, sous le commandement du préfet de police de Man, Ouattara H. Brahima. Ensuite, le corps préfectoral, les élus et cadres, les chefs traditionnels, les groupes de jeunes et femmes.

C’est dans ce décor bien planté, grouillant de monde que la secrétaire  d’État, par ailleurs, membre du directoire du Rassemblement des houphouestistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Clarisse Slaha Kayo Mahi et Mme Edwige Diéty, ont accueilli le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, représentant du chef de l’État Alassane Ouattara.

Après le bain de foule dans une atmosphère fête, de joie et d’ambiance, Mme Clarisse Mahi, le ministre gouverneur, Dr Albert Flindé, celui de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, le chef de cabinet du président de la République, Claude Sahi Soumahoro, les cadres et élus (venus du district du Tonkpi) ont visité le nouvel hôpital général en construction de Danané à quelques encablures du corridor.

Débutée en octobre 2019, la construction de cet hôpital moderne prendra fin en juin 2022. La visite de ce projet de rapprochement des infrastructures sanitaires auprès des populations, initié par d’Alassane Ouattara dans le cadre de la transformation du dispositif sanitaire du pays et, particulièrement, du Tonkpi sud, valait la peine.

La complicité entre la secrétaire d’Etat et la PCO a été sanctionnée par la réussite de la cérémonie

Selon le chef de chantier, l’Australien Souhaic Flewat, les 14 bâtiments qui sortent progressivement de terre occuperont la superficie d’un hectare (occupation des infrastructures) sur une superficie de 5 ha, réservée au site.

Pendant plus d’une dizaine de minutes, il a expliqué à ses visiteurs du jour, la fonction de chaque bâtiment, lorsqu’il sera équipé et opérationnel. Sur la maquette, le bloc 6 servira d’hospitalisation, de maternité et de pédiatrie. Le boc 5, d’hospitalisation médicinale, de naissances gynéco-obstétriques. Le bloc 4, de laboratoire + imagerie médicale. Le bloc 3, de consultation externe + urgence, etc.

Au pas de course,  le cap a été mis chez le préfet où le représentant du chef de l’État et ses hôtes lui ont rendu les civilités avant de se rendre au stade de Danané, déjà bondé de monde.

La marque féminine fait la différence

« Je retiens de cette Journée d’hommage au président Alassane Ouattara que la cohésion qui lui est si chère, est véritablement en marche entre les filles et les fils du Tonkpi », déclareMme Clarisse Mahi. Elle a rendu un hommage mérité au Premier ministre, Patrick Achi, et à M. Adama Bictogo, premier vice-président de l’Assemblée nationale pour sa présence qualitative.« Bravo à tous les acteurs de cet hommage! Je remercie particulièrement le Gal Vagondo Diomandé et le Dr Albert Flindé qui ne cessent d’être des modèles de paix pour la population », ajoute-t-elle. Et de conclure sur une note de fierté à l’endroit d’une dame qui a réussi le pari de la mobilisation et de la cohésion en tant présidente du comité d’organisation. Un rôle joué, pratiquement par les hommes, en pareil circonstance: « Merci au comité d’organisation, ma fierté, ma fille Edwige Diety. Par mes mots, le Tonkpi vous dit merci pour votre hauteur d’esprit. Tous unis autour de notre président, c’est le Tonpki qui gagne ! »

La photo de famille de l’union entre les filles et fils du Tonkpi

Les remerciements à l’endroit de dame Diéty pour la forte mobilisation, la discipline et la réussite de la cérémonie ont été salués publiquement par le représentant du président de la République, Adama Bictogo, ainsi que les ministres Vagondo et Flindé.

Pélagie Koui Gonto, du département de Zouan-Hounien, cadre du Rhdp était là pour renforcer la touche féminine qui est une et indivisible, désormais dans le Tonkpi sous la vision éclairée de la secrétaire d’État, Mme Clarisse Slaha Kayo Mahi.

Les différentes organisations des femmes (commerçantes et ONG) sont sorties nombreuses. Elles ont battu le pavé pour rivaliser la mobilisation avec les hommes. Conséquence positive : leurs actes d’union autour du leadership féminin incarné par Mme Clarisse a fini par payer. Leurs différentes coopératives ont été appuyées par le représentant du chef de l’État, Adama Bictogo, à hauteur 5 millions FCFA.

Dans le Tonkpi sud, c’est la preuve que les dames s’affichent de plus en plus positivement, s’expriment, s’affirment et commencent à jouer un rôle de catalyseur dans l’union et le rassemblement des filles et fils de cette partie de la Côte d’Ivoire, partie en lambeaux lors de la crise post-électorale de 2011.

Kpan Charles, envoyé spécial dans le Tonkpi sud

Entretien:

[4 Questions à Mme Edwige Diéty (PCO)] « Je suis une personne comblée après cette cérémonie d’hommage »

Aviez-vous le sentiment de réussir votre mission,  quand Madame la secrétaire d’État chargée de la Protection sociale a porté son choix sur vous en tant que présidente du comité d’organisation d’une cérémonie d’hommage au président de la République ?

‘’Je n’ai jamais douté de mes compétences, j’ai toujours été une adepte du travail exécuté avec maestria’’

En effet, je n’ai jamais douté de mes compétences, j’ai toujours été une adepte du travail exécuté avec maestria. C’est tout cela qui  renfermait ma conviction de pouvoir  relever le défi, car j’ai l’habitude de ce genre d’évènement à travers ma fondation qui œuvre dans le social au niveau régional. Et je savais qu’avec cette image de marque que je me suis ficelée dans mes nombreuses actions caritatives tout cela allait contribuer à réussir l’organisation et la mobilisation.

Vos attentes pour la cérémonie d’hommage ont-elles été atteintes?

Je suis une personne comblée après cette cérémonie d’hommage au président de la république, son Excellence Alassane Ouattara, car, à priori la population de par sa présence massive, prouve qu’elle a adopté notre objectif commun qui était notre reconnaissance aux actions de développement de ce grand bâtisseur, qui sont  incontestables en Côte d’Ivoire.

Quel sentiment vous anime après cette cérémonie ?

Je suis plus que fière de moi et de toute l’équipe qui m’a accompagné dans cette noble initiative. J’avoue,  tout de même, que tout ne s’est présenté à nous de façon aisée, mais notre assurance et notre hargne nous ont permis de réussir la cérémonie.

Êtes-vous prêtes à relever d’autres challenges ?

L’avenir nous situera davantage, mais ce sur lequel je voudrais insister, c’est que je reste disponible pour ma région et, au-delà,  pour la Côte D’Ivoire si d’aventure ce genre d’obligation s’imposait à ma modeste personne.

Entretien réalisé par Kpan Charles

CATEGORIES
TAGS
Share This