Tabaski, partage et professionnalisation des métiers du Sport, attention à l’environnement à Béoumi

Abidjan, le 28 juin 2023 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: C’est la fête de la Tabaski. Coup double. Soumission à Dieu et partage. Formation des jeunes aux métiers du Sport, le cœur de la professionnalisation. Environnement, attention danger, à Béoumi.

La Tabaski est d’abord un acte fort de soumission au créateur. On l’appelle aussi la fête du sacrifice, « la commémoration du  sacrifice d’Abraham ». Puis un jour heureux, un jour de partage. Les fidèles musulmans, après la prière de 9h, se retrouvent en famille, immolent un ou plusieurs béliers ou tout autres ruminants autorisés pour l’occasion, reçoivent parents et amis pour un moment de partage. C’est le côté que nous autres, les accompagnateurs, animons, avec joie et ferveur. Nous arrivons, pour le tour du mouton. Sans pression.

Et, si nous débarquions cette fois, chez ton Camarade ? Il n’a pas quitté le pays, il sera à la prière à la mosquée de la Riviera puis, il retourne en famille. Ou bien, ton boubou n’arrive pas là-bas ?

Allons lui expliquer que dans le cadre du PSGouv 2023-2025 et l’année de la jeunesse, le projet de formation des jeunes aux métiers du Sport est une idée géniale. On ne peut pas parler de professionnalisation du Sport, de promotion, de développement et d’économie de sport sans formation des cadres, des acteurs à tous les niveaux.

Les nouveaux stades construits pour la CAN2023, les salles pour les sports de main, les Agoras en construction, l’environnement même du Sport, ne peuvent pas être laissés aux mains des tâcherons. Les spécialistes ont dénombré, au moins, 170 métiers de Sport. Ils nécessitent une formation plus ou moins solide.

Le gouvernement a listé 28 corps de métiers pour commencer : Moniteur sportif, moniteur de fitness, maître-nageur-sauveteur, vendeur d’articles de sport au détail, gestionnaire d’équipements et installation sportive, stadier, reporter-photographe…

5000 jeunes, âgés de 15 à 40 ans, sont concernés. C’est à la fois un horizon ouvert pour ces jeunes et un défi pour sortir la gestion du Sport du bricolage.

Des jeunes spécialisés en entretien des pelouses, des parquets, les équipements dans les stades et dans les salles, des fabricants des tableaux magnétiques, des filets pour les poteaux, la Côte d’Ivoire doit en former dans les centres techniques et professionnels, à l’INJS puis les soutenir.

Tiens, la salle omnisports du Parc des Sports de Treichville, héritage des Jeux de la Francophonie 2017, ne peut même pas être utilisée pour les compétitions internationales, faute de luminosité suffisante… Allons dire ça à ton Camarade.

Allons lui dire aussi, qu’il se passe des choses graves autour du fleuve Bandama. Des poissons morts se retrouvent sur la berge. Les enfants les ramassent et peut-être, sans le savoir, s’exposent à des contaminations par des produits toxiques. Les dispositions doivent être prises par les spécialistes pour analyser et comprendre le phénomène et surtout protéger les populations. Bon, le ministre chargé des ressources halieutiques est concerné au plus haut point. Le Hadj d’accord, la vie des citoyens d’abord…

Dis-moi, depuis quand, notre ami et frère est devenu lanceur public de mauvais sort ? Or, Frère, pourquoi ? Nous sommes du monde du Sport, nous sommes habitués à l’adversité, à la pression, nous perdons ou nous gagnons,  mais nous restons fairplays. Nous portons, à chaque instant, les valeurs du Sport ! Comment as-tu dérapé ainsi, manquant de respect et de courtoisie à un agent dépositaire de l’autorité publique ? Frère, ton mouton aura un goût amer.

La chronique de FERNNAD DEDEH