Une police à mettre sous perfusion
La police ivoirienne a besoin d’un diagnostic. Tant, elle ignore qu’elle est le vrai thermomètre de la situation sociopolitique d’un pays comme la Côte d’Ivoire qui sort d’une longue période de crise qui s’est muée en guerre. Les agents de la police ivoirienne ont besoin de formation pour rassurer les opérateurs économiques.
Le rôle régalien du policier a foutu le camp au détriment des humeurs de la majorité d’entre eux. En lieu et place du maintien de l’ordre, ils sèment le désordre. On nous parlera de certains éléments zélés ou incontrôlés. Pendant combien de temps ?
Ils bastonnent de pauvres innocents, les dépouillent de leurs biens. Et comme ce sont eux qui font les rapports, la suite est connue. Tout est biaisé et c’est le bourreau qui se présente comme l’agneau et l’agneau présenté comme le bourreau.
Depuis des décennies, la population ivoirienne n’a pas confiance en sa police. À la faveur de la publication des résultats de l’indice Mo Ibrahim de la Gouvernance en Afrique le 20 novembre 2017 à Dakar, la porte-parole de cette fondation, Aïcha Bah Diallo, a salué les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire qui se positionne à la 20e place sur 54 États, en matière de bonne gouvernance.
Il y a, certes du progrès, mais beaucoup reste à faire concernant les agents de la police nationale ivoirienne. S’en prendre chaque fois violemment aux journalistes dans l’exercice de leur métier, cela sous-entend que le mal est profond, et que le pire peut arriver à tout moment
Notre police ne présente pas un visage rassurant. Il y a un mal qui a besoin d’un diagnostic, qui sûrement aboutira à la mise sous perfusion du ‘’patient’’, si possible.
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