Y a-t-il deux lignes à l’intérieur du Rhdp ? (chronique)

Y a-t-il deux lignes à l’intérieur du Rhdp ? (chronique)

Dans cette chronique, Fernand Dédeh évoque les défis et les perspectives de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire, avec un regard sur les assises nationales des femmes et les efforts de réinsertion sociale, ainsi que les enjeux de sécurité et les initiatives pour les enfants en conflit avec la loi.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 23-4-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo:  Réconciliation nationale, y a-t-il deux lignes à l’intérieur du rassemblement de ton camarade ? Assises nationales des femmes, un plateau pour donner la parole à la femme.  Sécurité, réinsertion sociale, 200 autres enfants en conflit avec la loi resocialisés.

Les derniers gestes après la victoire des Éléphants à la CAN2023 ont montré la volonté de ton Camarade à panser les plaies provoquées par les crises en Côte d’Ivoire.

Selon le Toucan de Mama, soixante-onze (71) prisonniers politiques demeurent encore dans les prisons, certains membres des forces de défense et de sécurité sont encore à l’extérieur, les réparations des biens matériels ne sont pas encore activées. Reste l’épineuse question de l’amnistie réclamée par les opposants, notamment pour les anciens pensionnaires de la prison de la CPI et pour « le fils égaré ».

À bien suivre la ligne du discours de ton Camarade, depuis le 13 février 2024, plus rien n’est impossible en Côte d’Ivoire.

Il est dans de bonnes dispositions pour consolider l’apaisement général dans le pays. Il appelle constamment à l’union des Ivoiriens et des Ivoiriennes. En vérité, il manœuvre pour le futur. Il a tout à gagner à laisser un pays en paix, délivré des démons des oppositions fratricides. Il s’y emploie à son rythme. Il l’a dit en 2019 à Katiola : « Ma dignité a été bafouée, mais j’ai pardonné. »

Seulement voilà, dans son propre camp, il a un côté gauche bouillant et bruyant. Le côté, encore nostalgique de l’époque du golf et du bunker. Adepte des déclarations fumantes. Certains disent, c’est un jeu de scène. D’autres parlent de fébrilité. Quoi qu’il en soit, le plus important est la Côte d’Ivoire. Dans le camp au pouvoir comme dans l’opposition, les choses doivent être comprises ainsi. Quand on a connu 2010 et 2011 en Côte d’Ivoire, on doit savoir marcher dans la vallée.

‘’Il est dans de bonnes dispositions pour consolider l’apaisement général dans le pays. Il appelle constamment à l’union des Ivoiriens et des Ivoiriennes. En vérité, il manœuvre pour le futur. Il a tout à gagner à laisser un pays en paix, délivré des démons des oppositions fratricides. Il s’y emploie à son rythme. Il l’a dit en 2019 à Katiola : « Ma dignité a été bafouée, mais j’ai pardonné. »’’

En 2010, les femmes de Côte d’Ivoire s’étaient auto-interrogées : « Pourquoi pas une femme ? » Que manquait-il aux femmes ivoiriennes pour s’engager dans la concurrence politique ? Après 2011, elles ont élaboré le compendium des femmes. Elles sont partout présentes, diplômées, compétentes, capables d’assumer toutes les charges au niveau social et administratif. En 2024, elles organisent les assises nationales des femmes configurées comme « un cadre idéal de réflexion et de proposition des femmes de Côte d’Ivoire dans toutes leurs composantes, pour réfléchir sur des sujets au cœur de leurs préoccupations quotidiennes et identifier les solutions idoines qui permettront d’assurer leur plein épanouissement individuel et collectif », selon le Prédicateur de Songon. Le projet est porté par le ministère de la Main gauche du gouvernement.

La vraie question, la femme ivoirienne est-elle à sa place dans la société ivoirienne ? Le sujet n’est pas qui lave le caleçon de qui…

Qui parle de femme, parle des enfants. Un réel cas de conscience quand ceux-ci sont en décrochage scolaire ou deviennent des parias, des enfants microbes. L’État fait des efforts pour sortir les gamins du bourbier. Une nouvelle vague de deux-cent (200) enfants-microbe ont été socialisés à M’Bahiakro portant ainsi à 2 958, le nombre des enfants en conflit récupérés par la CCSR depuis 2016. Ils ont regagné Abidjan, Bouaké, Man, San Pedro et Korhogo d’où ils étaient venus.

Faut-il perdre foi dans le pouvoir de la presse ? “Civil war” projeté actuellement au Majestic Sococe pose l’équation. À voir…

La chronique de Fernand Dédeh


En savoir plus sur Crocinfos

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

CATEGORIES
TAGS
Share This

En savoir plus sur Crocinfos

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading