[26e AGE de l’OPDAD à Brazzaville] Mme Dominique Ouattara partage son expérience avec les autres premières dames

[26e AGE de l’OPDAD à Brazzaville] Mme Dominique Ouattara partage son expérience avec les autres premières dames

Mme Dominique Ouattara a partagé son expérience sur les bonnes pratiques menées en Côte d’Ivoire en faveur des personnes plus vulnérables lors de son allocution de clôture à la 26e AGE de l’OPDAD, le vendredi 10 juin 2022, à Brazzaville.

-Voici les quatre engagements majeurs qui font courir Mme Dominique Ouattara

Abidjan, le 11-6-22 (crocinfos.net) Mme Dominique Ouattara a partagé son expérience sur les bonnes pratiques menées en Côte d’Ivoire en faveur des personnes les plus vulnérables, lors de son allocution de clôture à la 26e AGE de l’OPDAD, le vendredi 10 juin 2022, à Brazzaville.

Mme Monica Geingos succède à Mme Antoinette Sassou N’Guesso

‘’20 ans au service des plus vulnérables d’Afrique’’. Tel est le thème retenu pour la 26e  Assemblée générale extraordinaire (AGE) de l’Organisation des premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD), qui a été sanctionnée par l’élection de Mme Monica Geingos, première dame de Namibie, élue à la présidence de cette organisation, le 9 juin. Elle succède ainsi à Mme Antoinette Sassou N’Guesso, la première dame de la République de Congo.

Par ailleurs, lors de son allocution la première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a partagé son expérience sur les bonnes pratiques en faveur des plus vulnérables de son pays. À l’en croire, quatre engagements majeurs sous-tendent ses actions aux côtés des personnes en difficulté en Côte d’Ivoire et ailleurs en Afrique.

‘’Mme Dominique Ouattara ressent toujours avec autant d’intensité, le bonheur que procurent le sourire d’un enfant recevant des effets scolaires neufs, la joie d’une maman qui arrive à subvenir aux besoins de ses enfants, ou le bonheur de voir des femmes et des enfants qui ressortent de son hôpital avec le sourire’’

Le premier engagement est sa Fondation Children of Africa créée en 1998, pour venir en aide aux femmes et aux enfants défavorisés d’Afrique. « Nous intervenons dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du social, grâce aux contributions financières de nos généreux donateurs », a-t-elle indiqué. Non sans faire un point exhaustif des réalisations sociales dans les différents domaines.

Au titre de mon second engagement, elle a mis l’accent sur son combat pour l’élimination du travail des enfants dans tous les secteurs d’activités et plus particulièrement, dans les plantations de cacao. À cet effet, depuis 2012, elle préside le Comité national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS) qui a pour rôle de lutter contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire. « Le CNS, et ses partenaires, ont mené d’importantes actions qui nous ont permis d’obtenir des résultats significatifs dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants », s’est-elle réjouie.

Engagement pour le développement des communautés

Son troisième engagement est celui de la lutte contre la transmission mère-enfant du SIDA, engagement qui lui a valu d’être nommée ambassadeur spécial de l’Onusida pour l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique. Elle a profité de l’occasion saluer Michel Sidibé, envoyé spécial pour l’Agence africaine du médicament, ‘’qui a fait un excellent travail à la tête de l’Onusida’’ qu’elle a remercié particulièrement.

Mme Antoinette Sassou N’Guesso (à gauche), première dame de la République de Congo en échange avec Mme Dominique Ouattara. Ph.Dr.

Enfin, son quatrième champ d’action est celui de l’autonomisation de la femme qu’elle a initié en 2012, avec l’aide de son époux, le président Alassane Ouattara : le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), destiné aux femmes qui ne sont pas éligibles au financement classique. « C’est un fonds à taux réduit, destiné au financement des activités génératrices de revenus des femmes ivoiriennes. Pour bénéficier du FAFCI, aucune caution financière, ni aval, ni frais ne sont exigés à nos sœurs », a-t-elle expliqué.

Environ 25 ans dans l’humanitaire

À ce jour, le FAFCI est doté d’un capital de 25 milliards F CFA, et ‘’a permis à plus 300.000 femmes ivoiriennes d’être financièrement autonomes et de prendre en charge leurs familles, soit plus de 2 millions de personnes qui sont sorties de la vulnérabilité’’.

Un programme de micro-crédit qui connait un grand succès auprès femmes ivoiriennes, en ce sens qu’il règle la question de leur indépendance financière et leur permet d’être épanouies.

Avant de regagner leur pays, les premières dames ont été reçues par Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo. Ph. Dr.

Après environ 25 ans des premières actions humanitaires, Mme Dominique Ouattara ressent toujours avec autant d’intensité, le bonheur que procurent le sourire d’un enfant recevant des effets scolaires neufs, la joie d’une maman qui arrive à subvenir aux besoins de ses enfants, ou le bonheur de voir des femmes et des enfants qui ressortent de son hôpital avec le sourire.  « Mais notre plus grande satisfaction est de savoir que chaque action que nous engageons, pour le développement de nos communautés, contribue à rendre notre Afrique plus belle, plus solidaire et plus forte », a-t-elle rappelé.

Avant de quitter Brazzaville, la capitale politique de la République du Congo, les épouses des chefs d ‘État du continent et leur délégation ont été reçus par Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo.

La rédaction, info sercom

 

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