[Affaire des 46 soldats ivoiriens] Le ministre ivoirien de la Défense à Bamako, aujourd’hui

[Affaire des 46 soldats ivoiriens] Le ministre ivoirien de la Défense à Bamako, aujourd’hui

Le ministre d’État chargé de la Défense, Téné Birahima Ouattara, est à la tête d’une délégation ivoirienne, qui s’est rendue au Mali, ce jeudi 22 décembre, pour discuter de l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus dans le pays, selon RFI.

-Vers la fumée blanche ?

Vers la fumée blanche enfin dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 12 juillet 2022 ?

C’est le vœu cher à tous les Ivoiriens concernant ces militaires ivoiriens déployés au Mali en qualité de 8e détachement de l’élément de soutien national au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui ont été interpelés et mis aux arrêts au motif qu’ils étaient des mercenaires.

La médiation togolaise porte ses fruits. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, est également attendu à Bamako ce jeudi.

Le ministre d’État chargé de la Défense, Téné Birahima Ouattara, conduit la délégation ivoirienne avec au moins un autre ministre ivoirien ainsi qu’un proche collaborateur du président, Alassane Ouattara, selon le confrère.

Par ailleurs, une visite de la délégation ivoirienne au président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, est annoncée. Toujours d’après des informations concordantes, il n’est pas du tout exclu que Bamako accepte que ses hôtes rendent également visite aux 46 militaires ivoiriens détenus.

Le Togo assure la médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens détenus dans la capitale malienne depuis cinq mois. D’après nos informations, la médiation togolaise pourrait proposer aux deux parties une reformulation d’un protocole d’accord dans le cadre de la libération des militaires ivoiriens.

Mais cette visite devrait surtout permettre aux officiels ivoiriens et maliens de se parler directement pour faire avancer le dossier. C’est ce qui a manqué, reconnaît un haut fonctionnaire de Bamako.

À Abidjan, au bord de la lagune Ebrié, on parle déjà de la fumée blanche et les regards rivés le Mali.

La rédaction avec RFI

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