M. Touré Ahmed Bouah
À la suite d’un incident survenu le 2 août 2024 à Akoupé-Zeudji, sur le site de 541 hectares objet de tensions foncières, Touré Ahmed Bouah a tenu à clarifier sa position face aux accusations et amalgames relayés dans certains discours publics.
Dans un communiqué officiel daté du 2 août 2025, la société SOPHIA.SA, par la voix de sa direction de la communication, affirme que ni M. Touré Ahmed Bouah, ni l'entreprise qu’il représente, ne sont impliqués dans les opérations de déguerpissement, de démolition ou de terrassement en cours sur le terrain.
Le site litigieux fait partie d’un lotissement plus vaste de 910 hectares réalisé par SOPHIA.SA, incluant les 541 hectares aujourd’hui au cœur du conflit. La société précise toutefois qu’elle n’a plus aucun lien opérationnel avec la libération du site depuis plus de 15 ans.
Le communiqué souligne que les parcelles ont été acquises légalement par des investisseurs chinois auprès du Fonds de Prévoyance Militaire (FPM), détenteur d’un Arrêté de Concession Définitive (ACD). Le différend actuel, selon SOPHIA.SA, oppose ces investisseurs à des groupes de squatteurs organisés, décrits comme armés et ne disposant d’aucun droit foncier reconnu.
Ces occupants, précise le texte, auraient rejeté toutes les propositions de médiation des autorités et exigeraient la restitution gratuite des terres pourtant immatriculées légalement au nom du FPM, en violation des textes régissant le domaine foncier en Côte d’Ivoire.
Face à certaines tentatives de l’associer à ces troubles, Touré Ahmed Bouah affirme qu’il n’a « aucun rôle dans le dispositif d’exécution sur le terrain » et prévient que toute accusation infondée ou tentative de mise en cause injustifiée pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires.
Cette mise au point vise à rétablir les responsabilités dans un dossier sensible, où enjeux économiques, légalité foncière et tensions sociales s’entremêlent sur fond de litige ancien.
Y. K