Un regard sur l’avenir de la Côte d'Ivoire unie par Yaya Fofana
Dans sa Tribune du 1er novembre, Yaya Fofana, président du MFA, plaide pour un renouveau de la gouvernance ivoirienne, alliant l’expérience des aînés à l’énergie des jeunes. Il insiste sur l’importance de la mémoire, de la modernité et de l’unité pour l’avenir du pays.
La Côte d'Ivoire, dans un moment de pause collective, s'invite à réfléchir sur son passé tout en se projetant vers l'avenir. Comme le souligne Yaya Fofana, président du Mouvement des Forces d'Avenir (MFA), la nation doit honorer ses bâtisseurs, de Félix Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara, qui ont tracé le chemin de la paix, de la stabilité et du progrès. Ces leaders ont façonné un héritage qui continue de guider la Côte d'Ivoire dans ses défis et ses succès.
Le président Houphouët-Boigny, figure centrale de l'indépendance, a semé les graines d'une gouvernance fondée sur le dialogue, la paix et le respect des valeurs humaines. Ce principe est au cœur de l’houphouétisme, qui met l'humain avant tout. En poursuivant cet héritage, ses successeurs ont apporté leurs propres contributions : Henri Konan Bédié a renforcé l'unité nationale, le Général Robert Guéi a affirmé la primauté de la nation, Laurent Gbagbo a défendu la souveraineté du peuple et Alassane Ouattara a initié un développement économique moderne. Ces étapes ont permis à la Côte d'Ivoire de se renforcer et de se développer, chaque leader apportant sa vision tout en respectant l’unité nationale.
Aujourd’hui, la Côte d'Ivoire se trouve à un carrefour. La jeune génération, moteur du renouveau, doit pouvoir s’appuyer sur les expériences des aînés pour avancer. Le pays a besoin d’une nouvelle dynamique, fondée sur des principes de travail, de mérite et de réconciliation. La jeunesse ivoirienne, entreprenante et déterminée, cherche un cadre clair et précis pour réaliser ses ambitions. Pour cela, il est essentiel de conjuguer mémoire et modernité, en offrant aux jeunes les outils nécessaires pour bâtir un avenir solide et durable.
Henri Konan Bédié a renforcé l'unité nationale, le Général Robert Guéi a affirmé la primauté de la nation, Laurent Gbagbo a défendu la souveraineté du peuple et Alassane Ouattara a initié un développement économique moderne.
Dans cette quête de progrès, l’unité nationale reste le socle sur lequel repose la construction du pays. La rencontre des différentes sensibilités, qu’elles soient géographiques, culturelles ou religieuses, constitue une force indéniable. En prônant un leadership basé sur l’écoute, l’équilibre et la responsabilité, la Côte d'Ivoire pourra franchir un nouveau cap vers la paix durable et l’unité.
Le pays, affirme Yaya Fofana, doit dépasser les rancœurs du passé pour privilégier l’unité et la raison. La gouvernance de demain devra être sobre, exigeante et centrée sur l’intérêt général, mettant l’humain au cœur de ses priorités. Cette renaissance, discrète mais réelle, a déjà commencé. Le futur de la Côte d'Ivoire dépend de chacun d’entre nous.
Athanase Kangah