Tensions politiques et déguerpissement à Sassandra. A titre d'illustration
À sept mois de la présidentielle, la Côte d'Ivoire est secouée par des tensions politiques croissantes et un déguerpissement controversé à Sassandra, révélant des enjeux financiers majeurs et des débats sur la nationalité du jeune président.
Abidjan, Côte d’Ivoire, 13 mars 2025 (crocinfos.net)---À Barthelemy Zouzoua Inabo : Nouvel emballement dans le dossier du jeune président du vieux parti. Ce pays-ci… Déguerpissement de la forêt classée de Dakpadou à Sassandra, une affaire de gros sous. Sport, YID, ce sera la prochaine fois.
À sept (7) mois de la présidentielle, l’ambiance politique est pour le moins délétère.
Même à l’intérieur du parti de ton Camarade, les choses ne sont pas aussi simples. Ton Camarade a dit qu'il est en bonne santé et désireux de servir son pays. Cependant, il n’a encore rien officialisé. Il est le principal facteur d'unité de son rassemblement.
‘’L’adage dit qu’on jette les pierres à l’arbre qui porte de bons fruits. Peut-être aussi que l’homme est gênant pour les intérêts de certains possédants. Qui sait ?’’
Dans le camp de l’opposition, les principaux leaders politiques rongent leurs freins. À l’heure qu’il est, ni le Toucan de Mama, ni le fils égaré de ton Camarade, encore moins Gbapê ne figurent sur la liste électorale. Le dialogue politique réclamé par l’opposition est rejeté par le camp au pouvoir. Chacun dans son parking. L’opposition, comme en 2020, a créé une coalition, sans le parti du Toucan de Mama. Elle n’est plus CNT. Elle est CAP Côte d’Ivoire, sans toujours le parti du Toucan de Mama, mais cette fois avec le parti de Gbapê. Elle parle d’alternance pacifique.
Le débat actuel tourne autour de la double nationalité du jeune président du vieux parti.
Les archivistes sont en opération. Ils inondent les inbox, du journal officiel de la République française de l’année 1987. Ils sont à la fois, juges des nationalités et Conseil constitutionnel. La sentence est dès lors annoncée : « Il a été naturalisé en 1987. Il tombe sous la loi de l’article 48 du code de la nationalité. »
Cet article stipule en effet : « Perd la nationalité ivoirienne, l'Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité. »
Pourquoi une telle focalisation sur la personne du jeune président du vieux parti, comme jadis, ton Camarade avait subi un flot de littérature sur sa nationalité ? L’adage dit qu’on jette les pierres à l’arbre qui porte de bons fruits. Peut-être aussi que l’homme est gênant pour les intérêts de certains possédants. Qui sait ?
De gros intérêts en jeu. Comme dans la forêt sacrée de Dakpadou à Sassandra. Les autorités ont décidé de déguerpir les planteurs de cacao installés dans cette zone depuis 2005 et céder l’espace à une société d’agroforesterie qui va à la fois planter du palmier à huile et entretenir la biodiversité par le reboisement. Le dossier a atterri au tribunal. Les planteurs sous pression poursuivent en justice, la société d’agroforesterie en question. La première audience était prévue ce mercredi 12 mars 2025 à Sassandra. Elle a été reportée au 27 mars 2025.
‘’Le gouvernement du football africain pour les quatre années à venir est connu : Patrice Motsepe rempile, le numéro 9, Samuel Eto'o fait son entrée.’’
Entre-temps, les langues se délient dans le département. Des gros sous en jeu. L’État, dit-on, a sollicité l’implication du secteur privé pour l’aménagement de la forêt classée du Bolo. Quatre cents (400) milliards de FCFA seront ainsi investis pour répondre aux préoccupations des déguerpis. Aux lieux et places des planteurs, deux sociétés d’agroforesterie seront installées dans l’espace. Elles vont développer des plantations de palmiers à huile et restaurer le couvert végétal…
Dommage, le couvert de la CAN2023 n'a pas suffi pour le candidat ivoirien au conseil de la FIFA. YID a perdu. 14ᵉ assemblée générale de la CAF amère.
Le gouvernement du football africain pour les quatre années à venir est connu : Patrice Motsepe rempile, le numéro 9, Samuel Eto'o fait son entrée.
La chronique de Fernand Dédeh