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[Burkina Faso] Le gouvernement annonce le rapatriement de la dépouille d’Alino Faso et promet la poursuite judiciaire

[Burkina Faso] Le gouvernement annonce le rapatriement de la dépouille d’Alino Faso et promet la poursuite judiciaire

Alino Faso. A titre d'illustration

Le gouvernement burkinabè a annoncé, le 16 août 2025, le rapatriement de la dépouille d’Alino Faso prévu le 18 août à Ouagadougou, tout en réaffirmant son engagement pour la vérité judiciaire sur sa disparition suspecte.

Abidjan, 17 août 2025 (crocinfos.net) – Dans un communiqué officiel rendu public le 16 août 2025, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement burkinabè, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, informe la population du rapatriement de la dépouille mortelle d’Alain Christophe Traoré, connu sous le nom  d’Alino Faso. Le corps sera transféré à Ouagadougou le lundi 18 août 2025 à 14h25, à l’aéroport international de la capitale.

Selon le communiqué, cette opération intervient à l’issue de démarches conjointement entreprises par les autorités burkinabè et la famille Traoré, « en vue d’assurer à l’illustre disparu des obsèques dignes et honorables ».

Par ailleurs, au nom du gouvernement, le porte-parole a tenu à rassurer l’opinion nationale quant à l’engagement de l’État à « prendre toutes les dispositions nécessaires pour la poursuite judiciaire de l’affaire liée à la disparition suspecte de M. Traoré, dont l’action patriotique en faveur des causes sociales demeure vive dans la mémoire collective ».

Le gouvernement a, en outre, invité les populations à « demeurer mobilisées pour l’émergence de la vérité ».

Pour mémoire, Alain Christophe Traoré avait été interpellé le 10 janvier 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il était poursuivi pour des faits qualifiés d’« intelligence avec des agents d’un État étranger de nature à nuire à la Côte d’Ivoire ».

Le 24 juillet 2025, il a été retrouvé sans vie dans sa cellule à l’École de gendarmerie d’Abidjan. Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan, Oumar Koné Braman, la victime aurait tenté de s’ouvrir les veines avant d’être découvert pendu à l’aide de son drap de lit. Le magistrat avait alors conclu à un suicide, tout en annonçant l’ouverture d’une enquête.


Charles Kpan