La Côte d'Ivoire accueille l’'édition 2025 de l'Afrobasket féminin. Pendant deux semaines, du 26 juillet au 3 août prochain, le basketball africain au niveau des dames sera à l'honneur, au Palais des sports de Treichville. Des retrouvailles que les pays participants préparent activement.

L'équipe du Sili national de Guinée Conakry est arrivée un peu plus tôt dans la matinée du lundi 14 juin à Abidjan, pour dit-on parachever sa préparation dans la capitale économique ivoirienne. De même, les Ivoiriennes parties pour un stage en Turquie, sont rentrées elles aussi, dans la soirée du lundi 14 juillet 2025. 

Au hall de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny où ils ont été accueillis par le Président de la FIBB et le DG de l'ONS, mais aussi par les différents groupes d’animation, le coach des Eléphantes a déclaré, tout joyeux, à la presse qu'il revient d'un stage très intéressant qui a permis à ses joueuses de densifier leur jeu.

« On avait besoin, après le petit stage à Abidjan, de se retrouver entre nous, de réaliser quelques matchs. On a pu avoir une confrontation face à des garçons, ça nous a permis de densifier un peu notre jeu. On a fait un match aller-retour contre le Cameroun qui a été très positif en attendant de compléter l'équipe. Donc c'était vraiment un stage sur lequel on a beaucoup travaillé sur la discipline. »

Mais le point très positif, « c'est le fait d'avoir vraiment réussi à travailler sur la discipline dans notre jeu. » La joueuse Fatou Diakité qui évolue au poste 4 et 5 à l’Université de South Florida évoque plutôt l'accent qui a été mis sur la cohésion de l’équipe. « On a appris beaucoup de choses, les schémas et tout. Pas seulement basketement parlant mais aussi humainement. On a surtout appris à se connaître, parce que je crois que sans la cohésion, il n’y a rien qui peut marcher sur le terrain. On s’est vraiment bien préparées physiquement, mentalement.

On a des préparateurs physiques, des préparateurs mentaux. Et je crois qu’on est vraiment prêtes. »

A en croire le coach Stéphane et la joueuse de l’Université de South Florida, les Eléphantes ont encore 20 jours pour tout articuler et attendre d'affronter leurs adversaires, en toute sécurité tactique et technique.

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