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[Poste de Côte d’Ivoire] Un plan de relance à 100 milliards FCFA pour renaître

[Poste de Côte d’Ivoire] Un plan de relance à 100 milliards FCFA pour renaître

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La Poste de Côte d’Ivoire amorce sa résurrection avec un ambitieux plan de restructuration de 100 milliards FCFA, intégrant banque, logistique et services numériques, pour répondre aux défis du digital et de l’intelligence artificielle.

À Barthelemy Zouzoua Inabo : De bonnes perspectives pour la Poste de Côte d’Ivoire. Elle doit se réinventer pour renaître de ses cendres. La Côte d’Ivoire que nous aimons, Le fils d’Akradio adopté à Guibéroua et rebaptisé Dogo Jonas, du nom du père de ta tante de Galebré. Afrobasket 2025, les Ivoiriennes poussées par leurs marraines. RDC, les frères ennemis entretiennent l’espoir à Doha. La Poste de Côte d’Ivoire a le même problème que la presse classique ivoirienne : quelle réponse face à l’avancée inexorable du numérique et maintenant de l’intelligence artificielle ? Peut-être rester dans ses anciens habits et entrer dans le nouveau monde ? La réflexion est forte ces dernières années dans les milieux spécialisés, mais les réponses ne sont pas à la mesure des attentes. L’administration est paralysée par des grèves intempestives, les travailleurs désemparés. Les solutions de replâtrage ont atteint leurs limites. La concurrence féroce des nouveaux facteurs de distribution de courriers et même des timbres ont ajouté à la sinistrose. L’État a décidé d’arrêter l’hémorragie. Dans un premier temps, il a décidé d’enlever aux travailleurs, les arguments des grèves permanentes : les fonds nécessaires ont été débloqués (3,5 milliards FCFA) pour le paiement des dettes et des arriérés de primes des employés. Puis, il a validé le plan de restructuration de l’entreprise en quatre points d’un montant global de 100 milliards FCFA. La nouvelle Poste arrive, avec son projet de banque, son aile logistique et de commerce, ses services électroniques et sa société civile immobilière. Avec l’entrée, dans son capital, des privés.

L’État a décidé d’arrêter l’hémorragie. Dans un premier temps, il a décidé d’enlever aux travailleurs, les arguments des grèves permanentes : les fonds nécessaires ont été débloqués (3,5 milliards FCFA) pour le paiement des dettes et des arriérés de primes des employés.

La Côte d’Ivoire est en lice pour le poste de directeur général adjoint de l’Union postale universelle (UPU). La candidature ivoirienne soutenue par ton Camarade à des chances d’aboutir. Le pays ne peut pas briller à l’UPU et laisser mourir la poste au plan local. Ce que la Côte d’Ivoire ne doit pas cesser d’être: solidaire et fraternelle. La région du Gôh, on dit Gôzô, sous le fromager, en a donné l’exemple. Ta tante de Galebré a reçu son homologue des sports, hors cadre politique. Premièrement, pour parler d’économie circulaire, des AVEC (Association de valorisation des entraides communautaires) ; deuxièmement, pour un soutien aux populations du canton Bamo avec le don d’une ambulance médicalisée ; troisièmement, la visite du stade Biaka Boda (qui a besoin d’être rénové) et enfin, pour l’investiture du bureau des jeunes de la sous-préfecture de Gagnoa à Dougroupalegnoa. Le fils d’Akradio est désormais notable de Galebré. Obligation pour lui en perpétuer la mémoire de l’ancien gendarme, Dogo Jonas dont il porte désormais le nom. À noter que 286 structures AVEC étaient au rendez-vous de Guiberoua. Les AVEC sont des micro-caisses qui permettent aux femmes de bénéficier de micro-crédits pour entreprendre des activités génératrices de richesses. Les femmes à l’honneur. Dans seulement cinq jours, les meilleures équipes nationales féminines de basket ball du continent animeront le palais des sports de Treichville. Solidarité féminine, les soutiens ne manquent pas pour l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Les Ivoiriennes, en préparation à Abidjan, ont reçu la visite de leurs marraines ce samedi, la Jolie femme de Koumassi et Madame du FER. Un pas, un petit pas sur le chemin de la paix en RDC. Les belligérants, sous la pression internationale lèvent le doigt sur la cachette. L'espoir fait vivre.


La chronique de Fernand Dédeh