Photo de famille lors de la forma
Une cinquantaine de journalistes ivoiriens se forment à Abidjan pour accompagner les efforts gouvernementaux de réduction des émissions de CO2, dans le cadre du projet Transition Bas Carbone soutenu par l’Union Européenne.
Pendant trois jours, du 15 au 17 avril 2025 à l’hôtel Pullman d’Abidjan-Plateau, une cinquantaine de journalistes volontaires ont décidé de renforcer leurs capacités et d’affuter leurs armes, aux fins d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de réduire de 30,41% ses émissions de CO2 à l’horizon 2030, conformément à l’accord de Paris.
Deux jours à peine rentrée de son ‘’Week-end des Ebony’’ à Yamoussoukro, l’UNJCI prolonge ses activités au profit des journalistes. Dans le cadre du projet Transition Bas Carbone mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, les journalistes bénéficient depuis le mardi 15 avril et ce jusqu’au 17 avril 2025, d’un séminaire de renforcement des capacités en matière de changement climatique. Cette activité se déroule grâce au financement de l’Union Européenne et à l’appui technique d’Expertise France, partenaire de l’UNJCI sur le Prix Ebony.
Face à la crise climatique, Jean Claude Coulibaly, Président de l’UNJCI estime que l’urgence d’une mobilisation collective s’impose. Car la menace n’est plus lointaine, elle est déjà là et frappe aux portes des territoires de la Côte d’Ivoire. « Nous constatons avec inquiétude les effets concrets de ce phénomène sur notre territoire : la fréquence accrue des inondations dans nos villes, la dégradation accélérée de nos côtes, la forte de nos forêts, la baisse de la fertilité de nos terres agricoles et l’impact sur les conditions de vie de millions de nos concitoyens. » Face donc au danger imminent, JC Coulibaly exhorte les journalistes et professionnels des médias à s’approprier cette formation pour mieux informer et sensibiliser les populations à changer de comportement, à adopter les bonnes pratiques du développement durable.
Puisque « les médias sont à la fois des relais d’informations et des catalyseurs d’actions au sein des communautés, comme le dit bien M. Alexandre Foulon, Directeur Pays d’Expertise France. Vous représentez un maillon essentiel dans la chaîne de l’action climatique. En tant que vecteurs d’information, de sensibilisation et d’éducation, les médias jouent un rôle stratégique pour mobiliser et l’opinion publique, relayer les engagements de l’Etat et promouvoir les comportements favorables à l’environnement. » C’est un combat qui engage donc les journalistes et les professionnels des médias. Et le Président de l’UNJCI avertit. « Sans une communication claire, responsable et engagée, il sera difficile de changer les comportements, d’impliquer les communautés et de susciter une véritable appropriation de cette lutte par toutes les couches de notre société. C’est un combat commun, un défi partagé, mais aussi une opportunité de transformation. Une opportunité de bâtir un nouveau modèle de développement, plus juste, plus durable et plus respectueux de notre environnement. » Cette option est soutenue par le Ministère de l’environnement. Son représentant dira : « C’est justement à cette étape, que vous les professionnels des médias, vous êtes appelés à jouer pleinement votre rôle un rôle. »
Il faille alors, que les journalistes renforcent, par le présent atelier, leurs connaissances sur les engagements climatiques de la Côte d’Ivoire et sur les mécanismes de lutte contre le changement climatique, pour être mieux outillés, et produire des contenus de qualité tout en adoptant les messages aux réalités locales. Les médias doivent surtout « traiter l’information climatique avec rigueur, clarté et sensibilité contextuelle. ».
Cette première journée qui présentait 3 modules, a été très enrichie en enseignements donnés par les experts que sont Messieurs Zakpa et d’autres expert du MNEDDTE, et Alexandre Foulon d’Expertise France. Elle a été également marquée par le témoignage du journaliste Elvis Douza qui a partagé son expérience après avoir participé à la Cop 25 en Azerbaïdjan. L’atelier continue mercredi 16 avril sur les modules 4, 5, 6, 6 et 7. »
Valéry Kelly