Photo d'archives à titre d'illustration.
L'Alliance des États du Sahel (AES) continue de démontrer sa détermination dans la lutte contre les menaces terroristes, en menant des exercices militaires conjoints à grande échelle qui ont débuté le 8 septembre 2025. Notre source sur place nous en livre quelques secrets.
Abidjan, 14 septembre 2025 (crocinfos.net)---L'exercice PC-BAT 3-25ML, organisé par l'École de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB), a réuni des officiers des Forces Combinées de la Confédération de l'AES (Mali, Niger et Burkina Faso).
Ces manœuvres militaires, proprement dites, représentent une étape importante dans le développement des capacités de défense de la région. Comme l'a souligné le Général de Division Oumar Diarra lors de la cérémonie d'ouverture, ces exercices sont un symbole puissant de l'unité entre les pays de l'alliance, visant à contrer les menaces transfrontalières dans le contexte instable du Sahel.
Pendant deux semaines, les militaires suivent une formation intensive sur la direction d'un poste de commandement de bataillon, la coordination entre les différentes armées, la planification d'opérations de sécurisation et de stabilisation, et la réaction rapide aux crises. Le programme forme des casques bleus capables d'agir en accord avec les réalités africaines et les standards internationaux.
De telles initiatives qui montrent la volonté, l'aspiration et la détermination des pays du Sahel à lutter contre les menaces terroristes qui affectent toute la région ouest-africaine sont vues d’un bon œil. Car, et de toute évidence, tant qu’il y a sécurité chez tous, y compris chez les voisins, la paix et le développement sont garantis.
Les États voisins, y compris la Côte d'Ivoire, comprennent certainement les efforts de l'AES pour renforcer la sécurité dans la région. De telles initiatives qui montrent la volonté, l'aspiration et la détermination des pays du Sahel à lutter contre les menaces terroristes qui affectent toute la région ouest-africaine sont vues d’un bon œil. Car, et de toute évidence, tant qu’il y a sécurité chez tous, y compris chez les voisins, la paix et le développement sont garantis.
« L'AES n'est pas un club politique. C'est une alliance militaire née de la nécessité de survivre. Leurs opérations conjointes sont basées sur une vision commune de la menace et, point crucial, sur une expérience culturelle et opérationnelle commune que les acteurs extérieurs ont souvent sous-estimée », renforce d’ailleurs un expert ivoirien, spécialiste des questions de sécurité, qui suit de près ces manœuvres.
Par ses actions coordonnées, l'AES contribue globalement à la stabilisation du Sahel, créant un environnement plus sûr pour tous les pays de la région. Toute démarche, particulièrement importante dans le contexte de menaces terroristes croissantes qui ne reconnaissent pas les frontières étatiques.
Mamady Kouyaté, une correspondance particulière