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C R O C I N F O S

[Culture] Une innovation Afro culturelle dans le traitement capillaire s’installe en Côte d’Ivoire

[Culture] Une innovation Afro culturelle dans le traitement capillaire s’installe en Côte d’Ivoire

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Une révolution capillaire afro s'installe en Côte d’Ivoire avec la marque Ô’tentik. Portée par Nadège Mehe, cette innovation naturelle vise à soigner et sublimer les cheveux texturés tout en favorisant l'autonomie financière des femmes.

Une solution innovante dans les soins et le traitement des cheveux texturés est désormais présente en Côte d’ivoire. Le lancement des produits de la gamme Otenrik a été lancé le jeudi 06 mars dernier à Abidjan à l’espace BBR par Nadège Mehe, la directrice générale de cette marque de soins capillaires.


Pour cette ancienne Banquière qui s’est reconvertie en entrepreneure, le concept Ô’tentik est né de son expérience personnelle et familiale à travers la douleur des tresses africaines qui se perpétue de génération en génération et aussi par l’habitude des africaines à se faire frisé les cheveux à l’adolescence ou à très, souvent porter des perruques et des, mèches.


Les produits O’tentik faits à base d’ingrédients naturels fruits d’une sélection rigoureuse apportera la solution à la guérison du cuire chevelure « ce que O’tentik a mis comme produits, ce sont des produits qui guérissent d’abord parce que sous ces perruques, sous ces tresses il y a quelque chose de malade » a-t-elle confié et d’ajouter « Nous voulons offrir aux afro descendants des solutions adaptées à leur cheveux naturels ».


« Ô’tentik ne veut pas dire qu’on ne met plus jamais de mèches, qu’on ne mettra plus de perruques. Ôtentik veut dire qu’ayons des habitudes qui ne vont plus détruire nos cheveux « a-t-elle précisé. Au regard de la réussite du projet au Canada, Nadège Mehe à travers son entreprise compte faire de la côte d’ivoire le siège social en Afrique.

« Ce pays incarne l’innovation, la créativité et un esprit entrepreneurial vibrant.


C’est pourquoi mon équipe et moi voulons y contribuer, créer des opportunités et bâtir un pont entre l’Afrique et la diaspora » a-t-elle souligné puis de poursuivre « la première chose que je vois c’est la création d’emploi c’est ça l’étape de Base » a-t-elle ajouté.


Il s’agira donc pour Nadège Mehe de créer de l’emploi mais surtout de permettre aux femmes qui feront parties du réseau de distribution des produits O’tentik d’être financièrement indépendante. Pour l’instant 1300 femmes sont déjà inscrites comme revendeuses pour cette marque de soins capillaires. En tout cas la promotrice compte reconnecter la beauté noire avec ses origines.


Elle a bénéficié du soutien au cours du lancement de Jaël Elysée, Directrice générale du fond Afro -Entrepreneur et du PDG du groupe 3737, Louis Edgar, un organisme canadien spécialisé dans l’accompagnement entrepreneurial.


Ange Joël Guédé