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[Côte d’Ivoire---Présidentielle 2025] La CEI publie le nombre de parrainages requis par région

[Côte d’Ivoire---Présidentielle 2025] La CEI publie le nombre de parrainages requis par région

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La CEI intensifie les préparatifs de la présidentielle d’octobre 2025. Après la formation des représentants candidats potentiels, elle a dévoilé le nombre de parrainages requis par région, correspondant à 1% des électeurs inscrits.

Abidjan, 1er juillet 2025 (crocinfos.net) – À moins de quatre mois de la prochaine élection présidentielle, la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire multiplie les actions pour garantir un processus électoral en Côte d’Ivoire. Après avoir procédé à la formation des représentants candidats potentiels sur la procédure de collecte et de validation des parrainages, l’institution vient de publier la liste officielle des nombres de parrainages exigés par région et district autonome.

Conformément au code électoral, chaque candidat doit obtenir le parrainage d’au moins 1% de l’ensemble du corps électoral, réparti sur un minimum de 16 régions ou districts autonomes. Ces parrainages sont à rechercher exclusivement auprès des électeurs inscrits sur la liste électorale provisoire.

Ainsi, pour la région du Gbêkê, qui compte environ 841 000 électeurs, un minimum de 8 410 parrainages est requis. Le District autonome d’Abidjan, fort de plus de 1,7 million d’électeurs, impose un seuil de 17 000 signatures, tandis que le District autonome de Yamoussoukro, avec près de 190 000 électeurs, requiert au moins 1 900 parrainages.

La CEI rappelle que « le respect scrupuleux de ces exigences conditionne la recevabilité des candidatures », insistant sur la transparence et l’équité du processus de validation des parrainages à venir.

Pour mémoire, la période officielle de dépôt des dossiers de candidature s’ouvrira début août pour s’achever début septembre. D’ici là, les états-majors politiques s’activent pour garantir à leurs champions la couverture territoriale exigée, dans un contexte de compétition électorale déjà tendu.


Charles Kpan