Il y a des Ivoiriens qui aiment vraiment travailler, s'occuper. Ils voient le président Ouattara et les militants du Rhdp travailler et développer le pays : ils ont construit les autoroutes qui mènent à Grand-Bassam, à Dabou, les échangeurs de Koumassi et bien d'autres œuvres. Linda, Essis... se sentent gênés de voir les militants du Rhdp faire le bara tout seuls. Ils décident de les rejoindre. Après N'dohi Yapi (ancien maire de Koumassi), Narcisse N'dri (ancien dircab de Bédié), Essis, c'est autour de Linda, elle veut travailler, apporter son savoir-faire à l'édification. Ça, ce sont les plus significatifs. On ne peut pas compter tous ceux qui débarquent depuis un moment en groupes successifs admiratifs de l'œuvre de stabilité, de paix et développement du chef de l'État et des militants du Rhdp. Il est des gens comme ça partout. Ils se sentent gênés de partager le repas s'ils ne participent pas à sa cuisson. Bientôt, d'autres vont suivre, y compris les quelques récalcitrants Baoulés attachés à leur fétiche Pdci, qu'Amédé Kouakou va dénicher et présenter au JT de 20 h. Moi-même, mon cœur me dit de partir, mais quand je pense que c'est maintenant que je vais aller faire CP1 là-bas à côté des jeunes frères, aller conjuguer inlassablement, sourire à gauche, à droite, montrer beaucoup de zèle pour avoir la confiance de mes nouveaux patrons... J'attends un peu encore, dans tous les cas, les ouvriers de la dernière heure ont obtenu la même rétribution (1 denier) que ceux de la première heure.

Par Pascal Kouassi