Yaya Fofana, président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA)
Au lendemain du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025, Yaya Fofana, président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), lance un vibrant appel à la paix, à la retenue et à la responsabilité collective pour préserver l’unité nationale.
Par Yaya Fofana, Président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA)
Abidjan, le 26 octobre 2025(crocinfos) –Les urnes ont parlé, et la Côte d’Ivoire a voté dans la paix. Ce geste démocratique, salué par l’ensemble des observateurs, traduit la maturité politique d’un peuple attaché à la stabilité et à la dignité. Mais au-delà des chiffres et des résultats, demeure une exigence plus haute : celle de préserver la sérénité de la Nation.
Car l’élection n’est qu’un épisode dans la vie d’un pays. La Nation, elle, subsiste. Ce n’est pas la fièvre du scrutin qui fait la grandeur d’un peuple, mais la noblesse de son lendemain. Dans un message empreint de sagesse, Yaya Fofana, président du MFA, a tenu à rappeler que « la victoire électorale ne vaut que par la confiance qu’elle inspire ».
Les Ivoiriens ont exprimé leur choix avec civisme ; il revient désormais aux dirigeants de rassembler, d’écouter et de rassurer. Car la légitimité ne se résume pas aux résultats proclamés ; elle se nourrit de justice, de transparence et d’humilité.
« Gouverner après une élection, c’est écouter ceux qui n’ont pas voté pour vous », a-t-il déclaré.
Pour Yaya Fofana, l’heure n’est plus aux discours partisans, mais à la construction d’un avenir commun. « Le pouvoir, dit-il, se juge moins à sa durée qu’à sa capacité de préparer la relève. Les véritables bâtisseurs sont ceux qui, au-delà de la victoire, ouvrent la voie à une génération responsable et apaisée. »
Le leader du MFA appelle les acteurs politiques à transformer la stabilité du pays en tremplin pour une gouvernance ouverte, fondée sur la justice et la dignité. Derrière les promesses électorales, rappelle-t-il, se cache la réalité du quotidien : celle d’un peuple en quête d’équité, d’emplois, de sécurité et de considération.
« Il est temps de reconnecter la politique à la vie réelle : passer de la parole à l’action, du pouvoir à la solution, et rendre la République utile à chacun. »
Yaya Fofana exhorte les futurs dirigeants à gouverner dans l’esprit du service public, et non de la domination. « Gouverner, c’est servir ; régner, c’est s’égarer. L’autorité se gagne dans l’exemple, non dans l’arrogance », martèle-t-il, avant de rappeler que le pouvoir est un prêt du peuple, non une propriété.
Le mandat qui s’ouvre doit, selon lui, être celui du dialogue vrai, où la politique redevient un art de bâtir, non de diviser. « Les dirigeants seront jugés, non sur leurs mots, mais sur la paix qu’ils laisseront dans les cœurs. »
Le président du MFA invite ainsi chaque acteur à faire preuve de grandeur :
– De la part de ceux qui gouvernent, de l’ouverture ;
– De la part de ceux qui aspirent, de la patience ;
– De la part du peuple, une foi renouvelée en la paix et la vérité.
Une Côte d’Ivoire observée et admirée
Le monde entier, observe Yaya Fofana, regarde la Côte d’Ivoire avec espoir. « Nous avons prouvé notre capacité à voter dans le calme. Prouvons maintenant notre capacité à gouverner avec mesure et grandeur », a-t-il exhorté.
Avant de conclure, il a lancé un message empreint de sagesse et d’unité :
« Le temps du vote est passé ; le temps du destin commence. La Côte d’Ivoire ne doit pas être un champ de triomphe, mais un champ de conscience. À ceux qui ont gagné, je dis : gardez la mesure. À ceux qui ont perdu, je dis : gardez la dignité. Et à tous, je dis : gardons la paix. »
Dans une Côte d’Ivoire désormais tournée vers l’avenir, Yaya Fofana rappelle que l’Histoire retiendra moins les chiffres que l’attitude collective. Après le scrutin commence le temps de la Nation, et c’est ensemble, dans la paix et la responsabilité, que les Ivoiriens doivent l’écrire.
Bienvenue R.K.