Abidjan, Côte d’Ivoire, 9 avril 2025 (crocinfos.net)---La période, à bientôt 6 mois des élections présidentielles, le climat délétère ne s'y prête pas. Une anguille politique peut malicieusement se cacher sous la roche de la légitime grève des enseignants. L'amalgame est vite fait. Est-ce pour cela que tout doit s'arrêter? Assurément non!!!

Pour résoudre les problèmes évoqués par les grévistes, la répression aveugle n'est pas la solution. Les actions parallèles non réglementaires de police, de gendarmes ou de tous corps habillés forces de l'ordre sont improductives, nocives, saboteuse et condamnables.

D'ici le 25 octobre 2025 nous devons continuer nos activités régulières ; nous devons bien vivre.

Pour résoudre les problèmes évoqués par les grévistes, la répression aveugle n'est pas la solution. Les actions parallèles non réglementaires de police, de gendarmes ou de tous corps habillés forces de l'ordre sont improductives, nocives, saboteuse et condamnables.

Les actions syndicales, les grèves dans tous les pays de droit et de liberté comme la Côte d'Ivoire sont autorisées et librement pratiquées. La quête du mieux-être des travailleurs est l’essence, la quintessence et la raison d'être des organisations syndicales. C'est par ce biais que tous les travailleurs du public et du secteur privé du technicien de surface (balayeur, "djossi", vigile, planton, cadre au ministre ont acquis des avantages et meilleures conditions de travail.

Aussi bien dans le camp de l'Exécutif que dans celui des syndicats il existe d'éminents juristes qui savent parfaitement quand, comment , où et pourquoi il faut résister, faire du dilatoire, tirer sur la corde à la limite de la raideur ...pour, à la fin , dans l'intérêt supérieur des enfants , des familles et de l'avenir de la Côte d'Ivoire faire la paix des braves par l'arme commune aux forts autour de la table du dialogue .

Les enseignants de Côte d'Ivoire ont, à plusieurs reprises, montré à la nation ivoirienne leur haut degré de responsabilité. Ils sont conscients des limites des caisses des finances de l'État ; encore faut-il que le train de vie de l'Exécutif leur en donne la preuve.

Du côté du pouvoir, du gouvernement les pas de géant indiscutables dans l'amélioration des conditions de travail des enseignants tous les corps confondus sont brandit.

Ce que les syndicats et leurs adhérents ne nient pas.

Mais, disent-ils « Nous sommes victimes d'injustices, de lourdes charges de travail par rapport aux multiples primes sectorielles octroyées pour des tâches moindres dans d'autres ministères de la même fonction publique. »

Les grévistes sont assez responsables réalistes pour savoir par le dialogue où se trouve le juste milieu de la résistance de la corde raide.

Gouverner c'est prévoir ; c'est surtout la saine appréciation des réalités. Lâcher du leste pour la paix sociale est la seule solution du moment. De toutes les façons les hommes politiques sont habiles dans l'art de déplacer un problème pour résoudre momentanément un autre problème.

Le pouvoir est assez politique dans sa gestion pour savoir que « cabri mort n'a pas peur de couteau. » Il est plus facile de mélanger (au sens ivoirien de "gnagami») que de mettre de l’ordre.

Gouverner c'est prévoir ; c'est surtout la saine appréciation des réalités. Lâcher du leste pour la paix sociale est la seule solution du moment. De toutes les façons les hommes politiques sont habiles dans l'art de déplacer un problème pour résoudre momentanément un autre problème.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

Dr Issa Sangaré Yeresso Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l'ordre du mérite de la Culture.