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C R O C I N F O S

[Fête des mères, vivrier et politique] Entre amour maternel et réalités du terrain en Côte d’Ivoire (chronique)

[Fête des mères, vivrier et politique] Entre amour maternel et réalités du terrain en Côte d’Ivoire (chronique)

À toutes les mamans de Côte d’Ivoire et du monde, juste vous dire « Merci ». A titre d'illustration

À l’occasion de la fête des mères, hommage vibrant aux femmes du vivrier ivoirien. Entre discours optimistes et réalités amères, elles luttent chaque jour pour nourrir le pays, malgré promesses politiques et défis logistiques.

Abidjan, le 25 mai 2025 (crocinfos.net)---À Barthelemy Zouzoua Inabo : Bonne fête à Gnian Gougouessi. Bonne fête à toutes les mamans d’ici et d’ailleurs. Production vivrière en Côte d’Ivoire, si on suit la logique du Cardinal Frotomougou… Politique, pré-congrès ou meetings de plébiscite de ton Camarade dans les régions. Centres de formation, ce qui va changer.

Il n’y a pas vraiment de jour spécial pour magnifier la mère, elle est au centre de tout, elle est et doit être l’attention de chaque instant. À toutes les mamans de Côte d’Ivoire et du monde, juste vous dire « Merci ». L’amour d’une mère est incomparable. Du moins, il est à l’image de celui de Dieu pour toutes ses créatures. C'est votre journée. Merci pour tout !

(…) les prix sur les marchés devraient connaître une baisse au moins dans les mêmes proportions. Or, nos mamans, nos épouses et même les productrices et opératrices dans le secteur du vivrier ne cessent de se plaindre de la cherté de la vie.

Rien qu’à voir la dépense d’énergie de ces femmes du vivrier, engagées certes dans leur business, mais aussi et surtout, dans la lutte pour nourrir leurs enfants au sens large en denrées de première nécessité. Elles affrontent, chaque jour, les obstacles de tous genres pour alimenter les marchés en vivriers. À l’occasion du SARA 2025, en cours au parc des expositions à Port-Bouët, le Cardinal Frotomougou a dressé un bilan élogieux du programme national d’investissement agricole de deuxième génération (PNIA 2) : « Les productions vivrières ont connu une croissance appréciable. Les productions de riz paddy, de manioc, de maïs et des autres graines ont augmenté de plus de 100 % par rapport à leur niveau de 2011. La production de la banane plantain s'est également accrue de 50 % sur la même période. Pour les autres cultures vivrières, la hausse a évolué dans une fourchette de 30 et 40 %. »

La FIF a décidé de changer de stratégie. Ph.Dr.

Si l’on suit la logique de l’Éléphant du Zanzan, tout va bien dans le meilleur des mondes dans ce domaine. En conséquence, les prix sur les marchés devraient connaître une baisse au moins dans les mêmes proportions. Or, nos mamans, nos épouses et même les productrices et opératrices dans le secteur du vivrier ne cessent de se plaindre de la cherté de la vie. Des efforts notables sont à mettre au registre du gouvernement, notamment la mise à disposition de matériels agricoles, d’intrants aux coopératives de productrices de vivriers, toutefois les problèmes soulevés par les femmes demeurent : la conservation, l’évacuation des productions, le transport, l’irrigation des parcelles.

« Filles et garçons, quel que soit leur âge, doivent pouvoir pratiquer le football dans de bonnes conditions sportives, techniques et mentales », selon la FIF.

Pour les ressources halieutiques et animales, le constat est le même : la Côte d’Ivoire peine à trouver son point d’équilibre. Autant dire, il y a les discours des salons et la réalité du terrain.

Un mot de politique, sur les traces des pré-congrès du rassemblement au pouvoir. En vérité, des meetings de certification de la candidature de ton Camarade. Dans la capitale de la région du Gboklê à Sassandra, les militants ont unanimement désigné ton Camarade comme leur candidat et « lui assurent leur soutien pour une victoire au premier tour. »

Auparavant, le chef de délégation, le Minier, a expliqué aux militants et sympathisants de la région du Gboklê, les enjeux de la présidentielle d’octobre 2025 (voir vidéo). Le Beau N*1 de la République était dans la capitale du Lôh Djiboua, à Divo.

En Sport, la politique de formation des jeunes, notamment en football, va connaître un changement drastique. La FIF a décidé de changer de stratégie en la matière. « Filles et garçons, quel que soit leur âge, doivent pouvoir pratiquer le football dans de bonnes conditions sportives, techniques et mentales ». La fin des centres d’animation. Place aux vrais centres de formation.


La chronique de Fernand Dédeh