Abidjan, le 29 juillet 2025 (crocinfos.net) –Dans une déclaration transmise à la presse, le MFA indique avoir pris acte de cette nouvelle candidature de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. Toutefois, le parti estime que cette étape politique majeure ne saurait occulter les aspirations profondes du peuple ivoirien, qui vont bien au-delà d’un simple affrontement électoral.

« Ce que la Nation attend avec acuité, c’est l’avènement d’un espace politique fondé sur la parole libre, le respect mutuel et la responsabilité partagée », a souligné M. Fofana. Selon lui, le contexte actuel exige l’instauration d’un dialogue structuré, équitable et véritablement inclusif, capable de panser les blessures, de reconnaître les divergences et de fédérer les volontés en faveur d’un avenir pacifié.

Fidèle aux idéaux de paix, de tolérance et de cohésion prônés par le père fondateur Félix Houphouët-Boigny, le MFA invite les acteurs politiques de toutes sensibilités à rejoindre ce cadre de concertation. Pour Yaya Fofana, un tel dialogue ne doit pas rester un simple principe de façade, mais devenir « une méthode de gouvernance, une culture politique et une exigence républicaine ».

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de faire des valeurs houphouétistes – notamment le respect des institutions, le dialogue permanent, la justice sociale, et l’unité nationale – des repères concrets dans l’action publique.

« La stabilité à laquelle nous aspirons exige le renouvellement des élites, la reconnaissance de la jeunesse et l’affirmation d’un pluralisme assumé », a-t-il affirmé, tout en réitérant la vision du MFA d’un leadership fondé non sur la domination, mais sur la capacité à rassembler, à transmettre et à écouter.

En guise de conclusion, Yaya Fofana a lancé un appel vibrant : « Ivoiriennes, Ivoiriens, notre pays nous appelle à bâtir, ensemble, une nation de fraternité authentique, exemplaire dans la paix, le travail, l’inclusion, le pardon et l’espérance. »

Cette déclaration du MFA intervient dans un climat politique marqué par une montée des attentes citoyennes, à moins de trois mois du scrutin présidentiel.

Athanase Kangah