![[Mission de bons offices de l’UREM-CEDEAO-AES] Un plaidoyer pour l’unité et la coopération sous-régionale](https://crocinfos.net/static/news_media/news_mediaecole1741445229.jpg)
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L'UREM-CEDEAO-AES a présenté le rapport de sa mission de bons offices au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Un engagement pour l’unité, la libre circulation et la coopération entre les États membres.
Abidjan, le 08 mars 2025 (crocinfos.net) L’Union des Ressortissants des États Membres de la CEDEAO et de l’Alliance des États du Sahel (UREM-CEDEAO-AES) a organisé un point de presse le samedi 8 mars 2025 à l’Immeuble du Mali, à Abidjan. L’objectif était de présenter le rapport de sa mission de bons offices effectuée du 25 janvier au 18 février 2025 au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Cette initiative visait à réaffirmer l’engagement de l’UREM en faveur de l’unité sous-régionale et du renforcement des liens entre les peuples de la CEDEAO et de l’AES.
Dans son discours, Sekou Kaba, président de l’UREM-CEDEAO-AES, a rappelé l’histoire de l’organisation, créée en 1994 pour favoriser l’unité entre les ressortissants des 15 États membres de la CEDEAO. Face aux récents bouleversements géopolitiques et à la création de l’AES, l’UREM s’est adaptée pour préserver les relations historiques entre ces États.
L’événement a réuni plusieurs personnalités diplomatiques et institutionnelles, notamment l’ambassadeur de Guinée en Côte d’Ivoire, parrain de l’UREM, ainsi que des représentants consulaires du Cap-Vert, du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Une mission pour rétablir le dialogue et la confiance
La mission de bons offices menée par l’UREM-CEDEAO-AES avait plusieurs objectifs :
● Rencontrer les autorités des pays visités pour leur expliquer le caractère apolitique et non lucratif de l’UREM.
● Soutenir la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux au sein de la CEDEAO et de l’AES.
● Favoriser le vivre-ensemble et la cohésion sociale entre les populations de la région.
● Encourager les relations socioculturelles et économiques entre les États membres.
Au cours de leur périple, les délégués de l’UREM ont été reçus par plusieurs hautes personnalités, dont le guide spirituel malien, le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Ousmane Haidara, ainsi que le ministre malien des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, Mossa Ag Attaher. Ils ont également rencontré le président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, Habib Sylla.
À Ouagadougou, les délégués ont été reçus par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, accompagné de la ministre déléguée à la Coopération régionale. Des échanges ont également eu lieu avec des leaders religieux et des représentants de la société civile.
Au Niger, la délégation a été chaleureusement accueillie à l’aéroport international Hamani Diori de Niamey. Des rencontres ont eu lieu avec des diplomates ainsi qu’avec Mariama Gamatié Bayard, présidente du Comité exécutif de l’AES, qui a facilité une audience avec le ministre nigérien des Affaires étrangères. Celui-ci a salué l’initiative de l’UREM et s’est engagé à transmettre leurs recommandations aux autorités compétentes.
Un plaidoyer pour l’unité et l’intégration régionale
L’UREM-CEDEAO-AES a insisté sur l’importance de préserver les acquis de l’intégration sous-régionale, malgré les récents changements politiques. Son plaidoyer repose sur la nécessité de maintenir un espace commun de libre circulation, de coopération économique et de solidarité entre les peuples de la CEDEAO et de l’AES.
L’organisation a également tenu à féliciter les autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger pour leur engagement envers la souveraineté de leurs États, tout en appelant à des relations harmonieuses avec l’ensemble des pays de la CEDEAO.
Enfin, en prélude aux élections prévues en Côte d’Ivoire et en Guinée-Bissau, l’UREM a lancé un appel à la paix et à la non-ingérence des ressortissants étrangers dans les processus électoraux.
Un rôle clé pour l’avenir de l’intégration ouest-africaine
À travers cette mission, l’UREM-CEDEAO-AES réaffirme son rôle d’acteur clé dans la préservation des liens entre les peuples de l’Afrique de l’Ouest. Face aux défis politiques et économiques, l’organisation entend poursuivre son travail de médiation et de sensibilisation pour garantir une coopération stable et inclusive entre les États de la sous-région.
L’avenir de l’intégration ouest-africaine dépendra en grande partie de la capacité des acteurs politiques et de la société civile à surmonter les divisions et à œuvrer pour une union solidaire et prospère.
Médard KOFFI