Divo, 8 avril 2025 (crocinfos.net)---En terre régionale, au cœur du Loh-Djiboua, Assalé Tiémoko, président du mouvement politique "ADCI", a présidé l’investiture du nouveau délégué départemental de son parti. Mais au-delà de la simple cérémonie protocolaire, c’est un discours à la fois vibrant et sans détours que le député de la nation a livré à la presse, touchant à l’essence même de son engagement politique.

"Je ne suis pas un politicien, je suis un acteur politique. Un homme d’action, concret, debout pour son peuple."

Assalé Tiémoko ne cherche ni l’effet d’annonce ni la posture. Il parle avec la force de celui qui a connu la prison, qui n’a pas peur de la mort, et qui croit encore en la vertu de la vérité. Interrogé sur sa potentielle candidature à l’élection présidentielle, il reste évasif, préférant poser des bases solides pour son mouvement : mailler le territoire, structurer l’ADCI dans les 31 régions, parler au nom de tous.

"Je suis payé pour représenter ceux qui n’ont pas la parole. C’est cela, le rôle d’un député."

Dans une société ivoirienne souvent fracturée, il appelle à l’unité, au réveil des consciences et à la responsabilité des élus. Son combat, dit-il, c’est celui des terres, de la justice sociale, de la dignité citoyenne. Dans ses mots résonne une promesse inaltérable : ne jamais trahir le mandat confié par le peuple.

"Trop longtemps, on a fait la politique pour nous-mêmes. Il est temps de la faire pour les Ivoiriens."

Un discours d’une intensité rare, porté par un homme qui, malgré les menaces et les obstacles, fait de la politique un serment d'honneur et de sacrifice.

Kpan Charles, avec le sercom