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C R O C I N F O S

[Fête du Travail] Le MFA salue les acquis sociaux mais alerte sur les tensions persistantes

[Fête du Travail] Le MFA salue les acquis sociaux mais alerte sur les tensions persistantes

Yaya Fofana, le président du MFA

Le MFA, par la voix de Yaya Fofana, salue les avancées sociales sous Alassane Ouattara à l’occasion de la Fête du Travail, tout en appelant au dialogue face aux tensions dans les secteurs publics.

Abidjan, 30 avril 2025 (crocinfos.net)---À l’occasion de la célébration de la Fête du Travail, le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), par la voix de son président Yaya Fofana, a adressé un message à la nation, saluant les efforts du gouvernement en faveur des travailleurs tout en tirant la sonnette d’alarme sur les tensions sociales actuelles.

Dans un ton à la fois solennel et engagé, le président du MFA a tenu à souhaiter une « très bonne fête du travail à l’ensemble des travailleurs de Côte d’Ivoire », tout en soulignant les avancées réalisées sous la gouvernance du Président Alassane Ouattara. « Le SMIG est passé de 35 000 F à 75 000 F, la prime de logement est une réalité pour les fonctionnaires, et les trêves sociales ont induit plus de 1100 milliards de FCFA en faveur des agents de l’État », a rappelé M. Fofana.

Cependant, il a également pointé du doigt les défis persistants. Dans un contexte tendu marqué par des grèves dans les secteurs de l’Éducation, de la Santé et de la Formation, ainsi que des ponctions salariales décriées, le MFA plaide pour un retour au dialogue. « Le monde du travail évolue vite. De nouveaux problèmes apparaissent et il est impératif d’écouter les syndicats », a-t-il insisté.

Le parti propose ainsi une série de mesures : une revue trimestrielle du dialogue social sous la Primature, le renforcement des campagnes de sensibilisation auprès des syndicats, la promotion des libertés syndicales, et surtout, la libération du syndicaliste Assi Duggary, dont la détention est, selon le MFA, injustifiée.

À cinq mois de l’élection présidentielle, le MFA appelle à la responsabilité collective pour préserver la paix sociale. « Il en va de la stabilité du pays et de l’amélioration continue des conditions de vie des travailleurs », conclut Yaya Fofana.


Athanase Kangah