[BOYA GÔH/Festival culturel Wê] Autonomisation et entrepreneuriat de la jeunesse du Guémon au cœur de la 7ème édition

[BOYA GÔH/Festival culturel Wê] Autonomisation et entrepreneuriat de la jeunesse du Guémon au cœur de la 7ème édition

Abidjan, le 12-10-2023 (crocinfos.net) La culture est l’âme d’une société, une mosaïque d’us et coutumes, de pratiques religieuses, d’expressions artistiques et intellectuelles qui définissent un groupe, une nation. Elle est le fil conducteur qui guide notre comportement, une lumière dans l’obscurité de l’incertitude. La richesse culturelle du peuple Wê, en Côte d’Ivoire, est une émanation de danses, de chants, du Glah, du Kwi, du Dji, d’un art culinaire raffiné, d’une élégance intrinsèque et d’une démocratie ancrée dans les valeurs d’accueil et de partage. Cependant, cette précieuse culture est aujourd’hui menacée.

La modernisation rapide et les tumultes sociopolitiques de la région ont érodé les fondements de cette culture, mettant en péril sa survie. Pourtant, la culture est la clé de voûte d’une nation forte et résiliente. C’est dans cette optique que le Festival Culturel Boya Gôh a vu le jour pour raviver et préserver le patrimoine culturel des Wê.

L’édition de 2023 de ce festival emblématique, prévue du 9 au 12 novembre, se tiendra sur la place publique de la ville de Bangolo, dans la région du Guémon. Son thème, “Autonomisation et entrepreneuriat de la jeunesse du Guémon : Bilans et perspectives,” promet des débats captivants. Le festival vise à toucher l’ensemble de la population ivoirienne, en particulier celle du district du Tonkpi, en rassemblant plus de dix millions de personnes à travers les médias, notamment la télévision, la radio et Internet.

La culture est la colonne vertébrale de toute nation, un trésor qui doit être chéri et préservé. C’est pourquoi les ressortissants et jeunes cadres de la région Wê en Côte d’Ivoire doivent faire du Boya Gôh un moyen puissant de défendre leur identité culturelle.

Les régions du Guémon et du Cavally sont des joyaux géographiques, situées dans la zone forestière du pays, riches de cultures d’exportation comme le cacao et le café, et bénéficiant des meilleures terres cultivables. Avec une population de près de deux millions d’habitants, elles représentent un vivier de traditions et de savoirs en danger.

Le Festival Boya Gôh est plus qu’un simple événement culturel ; il est une occasion de rencontres, d’échange et de dialogue constructif. Il peut servir de catalyseur pour le développement et la paix dans ces régions.

L’objectif général du festival est de réaffirmer l’originalité de la culture Wê, incarnée par des symphonies, des chorégraphies et des rythmes qui font la fierté des peuples Guéré et Wobé. Il vise à promouvoir la culture Wê comme un outil de développement, de stabilité, de cohésion sociale et de paix.

Parmi les objectifs spécifiques, on compte la promotion et la valorisation de la diversité culturelle, artistique et gastronomique des peuples des régions du Cavally et du Guémon, le renforcement des liens entre les habitants de la région par le biais de la culture, la création d’une plateforme pour la promotion des artistes locaux, l’offre d’un espace de détente et de divertissement, la mise en avant des entrepreneurs locaux et la découverte de la gastronomie régionale.

Les résultats attendus sont ambitieux, allant de la promotion de la diversité culturelle à la consolidation des liens entre les peuples, en passant par la mise en valeur des œuvres artistiques, la satisfaction des opérateurs économiques et la diffusion de la culture musicale, chorégraphique, gastronomique et esthétique de la région. Le festival des danses et musiques de la région sera institutionnalisé, assurant ainsi la pérennité de cette riche tradition.

Le Festival Culturel Boya Gôh, édition 7, se tiendra sur quatre jours à Bangolo, Guémon, promettant d’illuminer la région de sa splendeur culturelle. Ciblant l’ensemble de la population ivoirienne, en particulier celle du district du Tonkpi, il vise à toucher plus de dix millions d’individus à travers divers médias, renforçant ainsi la conscience de l’importance de la culture dans le tissu social de la Côte d’Ivoire. En unissant les habitants autour de leur héritage culturel, le Festival Boya Gôh démontre que la préservation de la culture est essentielle pour construire une nation forte et viable.

FMK

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