[Chronique] Les coupeurs de routes, parasites de la solidarité
Les « Coupeurs de Route » en Côte d'Ivoire détournent les ressources destinées à la solidarité, il faut les dénoncer pour qu’ils soient neutralisés. Un fléau qui menace la générosité collective. Lire la chronique de François M'BRA II.
Bouaké, Côte d’Ivoire, le 14-août 2024 (crocinfos.net)—Dans un monde où les bonnes intentions sont souvent détournées par des individus sans scrupules, une nouvelle espèce de bandits a émergé : les “Coupeurs de Route”. Ces êtres sans foi ni loi se délectent de détourner les ressources destinées à la communauté. Ils sèment le chaos et la désolation sur leur passage. Mais qui sont-ils vraiment, ces voleurs de générosité, ces brigands de la bienveillance?
Imaginez-les, ces “Coupeurs de Route”, ils sont tapis dans l’ombre des ministères, des ONG, des associations de quartier, etc., prêts à bondir tel un chat affamé sur un paquet de thon. Leur modus opérandi est aussi sournois que leur apparence est trompeuse. Dans leurs grosses cylindrées rutilantes, arborant des costumes taillés sur mesure, ils se fondent dans la masse des citoyens honnêtes, prêts à trancher le cordon de la solidarité.
‘’Les “Coupeurs de Route” se terrent dans l’ombre, tels des hyènes affamées, il existe une arme redoutable pour les neutraliser : la dénonciation.’’
Mais ne vous y trompez pas, car derrière ces masques de respectabilité se cachent les vrais fossoyeurs des valeurs de vivre ensemble, de civisme et de savoir-vivre. Leur devise? “Moi d’abord, les autres après (peut-être)”. Leur talent pour le détournement rivalise avec leur mépris pour le bien commun. Ils sont les maîtres de la diversion, les virtuoses de la manipulation, prêts à vous filouter plus vite que vous ne pouvez dire “justice”.
Les “Coupeurs de Route” se terrent dans l’ombre, tels des hyènes affamées, il existe une arme redoutable pour les neutraliser : la dénonciation. Oui, il est temps de sortir nos trompettes de la vérité, nos épées de la transparence, et de pourchasser ces voleurs de bonne volonté jusqu’au bout du monde, ou au moins jusqu’au commissariat le plus proche.
Bien à vous !
François M’BRA II, correspondant régional
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