[Côte d’Ivoire] Professionnels des médias, bloggeurs et animateurs de réseaux formés au traitement de l’information sur la lutte contre les violences faites aux femmes
La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) a fait l’objet d’un atelier de formation de plus d’une trentaine de professionnels des médias, bloggeurs et animateurs de réseaux sociaux mercredi 28 novembre 2019, à la salle de la coordination africaine de droits de l’homme pour les armées (Cadha), à Abidjan-Plateau.
En Côte d’Ivoire, la prévalence des violences sexuelles, selon un rapport national, est méconnue. Cependant, sur 2618 cas rapportés en 2018 dans le système national de collecte de données VBG, 735 étaient des cas de violences sexuelles avec 517 cas perpétrés sur des enfants de moins de dix-huit ans soit 70,34%.
Un véritable danger social qui mérite la formation des professionnels des médias, des bloggeurs et des animateurs de réseaux, autour du thème : « Violences sexuelles exercées sur les enfants : mobilisons-nous pour la tolérance Zéro.»
Plusieurs sous-thèmes dont, ‘’Situation des VBG y compris des violences sexuelles sur les enfants en Côte d’Ivoire’’, ’’Ethique et Déontologie du journaliste dans le traitement des informations relatives aux violences sexuelles’’ et ‘’Cadre juridique des Violences faites aux enfants’’ ont enrichi le débat.
Organisée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le Comité national de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits(CNLVSC), cette formation s’inscrit dans le cadre de la 29e édition de la campagne des 16 jours d’activisme sur les violentes faites aux femmes et aux filles.
Selon Mme Koulibali Aminata, experte en lutte contre les violences basées sur le genre, par ailleurs, représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), « cette formation a pour objet d’échanger sur la communication des violences faites aux femmes. C’est-à-dire, comment échanger, communiquer autour de ce fléau», explique-t-elle. A l’en croire, il faut « connaître les règles qui régissent la question.»
Par ailleurs, elle invite les participants à ne pas se limiter à de simples comptes rendus, mais à « s’impliquer davantage dans cette lutte à travers des investigations ».
Cet atelier de sensibilisation des professionnels de médias et des lanceurs d’alertes sur les violences basées sur le genre (VBG) a été meublé d’échanges enrichissants grâce à la qualité des communications.
Représentant la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Djabaté Fatoumata s’est pour sa part, réjouie de la présence massive des apprenants.
Kpan Charles
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