[Côte d’Ivoire] Tirs à Bouaké : quand des éléments des FACI transforment leur camp en un champ de tirs #mutinerie

[Côte d’Ivoire] Tirs à Bouaké : quand des éléments des FACI transforment leur camp en un champ de tirs #mutinerie

-Un mort et un blessé (officiel)

-Le sort des soldats indisciplinés bientôt connu

Dans la nuit de jeudi 4 au vendredi 5 janvier 2018, des éléments des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) basés à Bouaké ont transformé l’un de leur camp en un champ de tirs.

Tout est partie d’une altercation qui est survenue entre les éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) et des soldats du Bataillon d’artillerie sol-sol (BASS), basé dans l’enceinte de la 3è région militaire à l’Est de Bouaké, dans le Centre-Nord Ivoirien.

’Au cours de la dispute qui a suivi, des coups de feu ont été tirés par les protagonistes provoquant le décès par balle du sergent Dembélé Yacouba et faisant un blessé’’, explique un communiqué de l’Etat- major des armées. ‘’Le blessé au dos lors des échanges de tirs, Sibri Kassoum Tuo en poste au CCDO de Bouaké’’ a été opéré avec ‘’succès’’ ajoute une source jointe par le confrère APA.

Un émissaire de l’état-major des Forces armées de Côte d’Ivoire est attendu à Bouaké où il devrait entamer des négociations en vue de calmer les ardeurs entre ces frères d’armes ennemis. Ensuite, suivront les sanctions qui s’imposent aux éléments indisciplinés.

Dans son adresse au Président de la République le jeudi 4 janvier 2018, au palais présidentiel, le chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne, le Général de Corps d’armée, Sékou Touré, a révélé que 230 militaires et gendarmes ont été radiés de l’armée ivoirienne en 2017.

Ces éléments des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) sont précisément accusés de faute contre l’honneur, manquements à la discipline et désertion.

Une ordonnance portant sanctions disciplinaires applicables aux militaires dans le cadre du renforcement des pouvoirs disciplinaires de la hiérarchie militaire a été prise le 30 juin 2017.

Comme le 17 janvier 2017, les populations ont été prises de frayeur par les tirs des mutins (démobilisés) qui avaient mobilisé la ville de Bouaké. Les acteurs demeurent les mêmes soldats, cette fois-ci des éléments des FACI qui transforment leur camp en un champ de tirs.

Le Montagnard

 

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