[Eaux et Forêts] Le ministre Laurent Tchagba met les syndicalistes au pas

Abidjan, le 5-11-22 (crocinfos.net) Dans une note de service du 4 octobre, Laurent Tchagba, ministre des Eaux et Forêts, tape du poing sur la table suite à la conférence de presse prononcée par Gnadjé Jeremy, coordonnateur de la Fédération des syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEFCI).

Celui-ci dénonçait, selon lui  ‘’un abus d’autorité’’ jeudi 14 octobre 2022, d’Assalé Tiémoko, maire de Tiassalé et évoquait la destruction, d’‘’une plantation de 7 hectares de teks, réalisée par le lycée moderne de Tiassalé dans le cadre de l’opération ‘’Une école, 5 hectares’’, conjointement conduite par les Ministères des Eaux et Forêts et de l’Education Nationale.’’

Le ministre des Eaux et Forêts vient de mettre de l’ordre en remontant les bretelles des syndicalistes appelant ‘’les directeurs régionaux  et les chefs de service rattachés à son cabinet à prendre leur responsabilité dans la gestion des personnels.’’

Un désaveu cinglant des agissements de la FESEFCI. « Les récentes interventions des associations syndicales du Ministère des Eaux et Forêts dans la presse et les réseaux sociaux vous interpellent tous en même temps qu’elles révèlent la nécessité d’une prise en main des personnels placés sous votre autorité », martèle-t-il.

Par ailleurs, il rappelle que les responsables syndicaux ne sont pas des électrons libres, et sont avant tout des agents publics placés sous leur commandement. Mieux, il indique que certains d’entre eux occupent, même des postes de responsabilité et de décision.

M. Tchagba appelle les premiers responsables des eaux et forêts à encadrer le comportement des agents des eaux et forêts, syndicats et autres, après l’affaire de Tiassalé. « J’en appelle par conséquent à votre sens de responsabilité à l’effet de mettre fin à ces actes qui sont de nature à annihiler tous les efforts d’amélioration de la gouvernance forestière et de redressement de l’image de l’Agent des Eaux et Forêts », insiste-il.

Dans cette perspective, il invite les directeurs régionaux et les chefs de service rattachés au Cabinet à l’échelle de vos structures, d’intégrer l’éthique dans leur management quotidien en informant et en sensibilisant leurs collaborateurs sur les droits et devoirs de l’agent public, en particulier le civisme, le droit de réserve et le respect de la hiérarchie. Et attache du prix au respect scrupuleux de la note de service.

« Dans ce cadre, tous les manquements à la déontologie et à l’éthique doivent être désormais dénoncés, actés et partagés avec des mesures correctives idoines pour impulser le changement de comportement », conseille-t-il.

Bienvenue R.K.