[EXCLUSIF] Destitution du roi de Moosou : Les révélations de la réunion de concertation
Une réunion de concertation à la Cour royale de Moosou, suite à l'affaire de destitution du roi, a révélé les derniers développements de cette affaire qui fait sensation.
-Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou entre le marteau et l’enclume
Abidjan, le 19 juillet 2023 (crocinfos.net) De sources proches du dossier de l’affaire qui défraie la chronique à la Cour royale de Moosou, Jean-Louis Moulot, le maire de Grand-Bassam, a plaidé auprès Nassou Sidibé, la préfète de département de cette région afin qu’elle convoque une réunion de concertation. Son vœu de mettre de l’ordre dans sa commune a porté ses fruits lors d’une rencontre, le lundi 17 juillet 2023. Mais des images et vidéos ont vite fuité.
Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou, le 21e roi de Moosou qui est contesté était présent. Il était accompagné de sa famille biologique, une grande famille, appelée Les Samandjê de Moossou (la famille où les rois sont choisis). Il y avait la génération Bléssoué représentée par le chef et de certains de ses membres, ainsi que la génération Noudjou représentée par leur chef et les chefs guerriers.
Puis, la délégation de Bonoua, composée de trois notables, celle d’Ebra avec trois personnes (le porte-parole du roi, un notable et un membre de la génération blessoué d’Ebra). Sans oublier Yohou Dogo Jean, le premier vice-président du Conseil régional du sud-Comoé, fils de vitré II tout comme le roi contesté dont la mère est Vitré et de Madame la sous-préfète de Grand-Bassam.
Au cours de cette rencontre de concertation et de vérité, chaque partie a exposé ses griefs : Les Bléssoué, les Noudjou et le roi ont parlé. Tous ceux qui étaient présents ont eu droit à la parole en respectant leurs différentes requêtes (retrait pour concertation avant de parler).
Tous à l’unanimité ont décidé de ne pas prendre de décision, mais d’aller rendre compte à leurs mandataires. Cependant, la destitution du roi par émise par la génération des Bléssoué n’a pas bougé d’un iota. Ils lui ont donné trois jours pour quitter le trône (lundi, mardi et mercredi). Mais, le roi contesté a voulu que la génération lui donne motif réel de sa destitution.
Les dés pipés au plan spirituel
Pour calmer les esprits, Madame la préfète a plaidé afin de lui donner jusqu’à vendredi 21 juillet, pour une issue favorable au problème, si possible pour une amande honorable. Autant affirmer que chaque partie est restée sur sa position.
‘’(…) Éviter de révéler les noms de plusieurs hautes personnalités (élus et cadres) dont des stars impliquées dans la vente de terrains.’’
Par ailleurs, le roi est au fait d’avoir violé les règles qui encadrent sa nomination dont les plus importants sont : la pratique de la sorcellerie, le bradage des biens de la communauté, l’adultère. La violation d’une seule de ces règles lui est fatale et la sanction est sans recours. Or, il revient de manières récurrentes des plaintes relatives à des ventes de plusieurs hectares de terrain appartenant la génération bléssoué.
Quant à sa destitution, selon notre source et plusieurs autres contactées, le rituel de sa destitution a été faite dans les règles selon la tradition (les vidéos de libation et autres). Les dés sont pipés au plan spirituel, il revient à Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou de négocier une porte de sortie honorable pour ne pas être poursuivi pour environs 150 actes qui sont pendants devant les Tribunaux. Et aussi, éviter de révéler les noms de plusieurs hautes personnalités (élus et cadres) dont des stars impliquées dans la vente de terrains.
Avant le vendredi 21 juillet, jour d’une autre rencontre de vérité, Nanan Kangah Assoumou court dans tous les sens pour des soutiens. Notre source nous informe qu’il appelle de tous ses vœux, au soutien du roi des Agni dans l’espoir de faire fléchir la génération Bléssoué.
KPAN CHARLES
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