L’affaire Hervé Renard, la vérité des faits…Par Emmanuel Koffi

L’affaire Hervé Renard, la vérité des faits…Par Emmanuel Koffi

Emmanuel Koffi, journaliste et officier de l'ordre national, nous plonge dans les coulisses de l'affaire Hervé Renard et la nomination d'Emerse Faé après la déroute des Éléphants.

-Réflexions souveraines

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 17-2-2024 (crocinfos.net)—Selon nos informations, bien sourcées, le soir de la défaite-déroute des Éléphants contre le Nzalangs Nacional de Guinée Équatoriale, c’est presque dans les vestiaires que l’entraîneur Jean Louis Gasset a présenté sa démission.

Face à cette situation cornélienne, inattendue  et surtout la décision irrévocable de l’entraîneur Français soucieux, sans doute, de préserver sa sécurité et son intégrité physique face à la colère vibrante de certains supporters déchaînés et assommés par cette grosse défaite, les membres du comité directeur de la Fédération, présents au stade puis à l’hôtel des joueurs prennent acte de la décision de l’entraîneur Gasset. Tard, cette même  nuit, les autorités sont informées de la situation.

‘’Certains membres le trouvent très jeune pour prendre la relève immédiatement et dans un contexte difficile. L’objectif affiché des membres de la Fédération est de préserver Emerse Faé, pas un problème de confiance.’’

Echanges et concertation entre les membres du comité directeur de la Fédération cette même nuit, autour de la nomination de Emerse Faé. Certains membres le trouvent très jeune pour prendre la relève immédiatement et dans un contexte difficile. L’objectif affiché des membres de la Fédération est de préserver Emerse Faé, pas un problème de confiance.

Toujours selon nos informations, le nom de Hervé Renard est ainsi évoqué, en ce moment-là, dicté par l’urgence de la situation. La Fédération ivoirienne de football prend alors langue avec l’ex-entraîneur des Éléphants, vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2015 avec la Côte d’Ivoire, en Guinée Équatoriale. Hervé Renard, enchanté par l’offre, à l’idée de venir à nouveau sur les bords de la lagune Ebrié pour “coacher” les Eléphants pour quelques jours de piges donne son accord. Mais les choses n’iront pas plus loin, en raison de la décision de la Fédération française de football de ne pas valider cette séquence de piges d’une dizaine de jours voulue par Hervé Renard.

‘’(…) Il a bel et bien été question de la venue d’Hervé Renard pour des piges auprès des Eléphants. Les deux parties ne sont toutefois pas rentrées dans des négociations financières dans cette affaire…’’

Conclusion et toujours selon nos informations, dignes de foi, il a bel et bien été question de la venue d’Hervé Renard pour des piges auprès des Eléphants. Les deux parties ne sont toutefois pas rentrées dans des négociations financières dans cette affaire qui était du reste suivie par les autorités ivoiriennes. Sûre que celles-ci n’auraient jamais accepté de payer à Hervé Renard une somme aussi faramineuse telle qu’indiquée aujourd’hui par les médias : 327 millions de francs CFA pour une dizaine de jours.

Précision, en Côte d’Ivoire, le salaire de l’entraîneur de l’équipe nationale de football est payé par l’État.

Un bel exemple, celui du sympathique Ambassadeur de France à Abidjan, Jean François Belliard. Ph.Dr.

Somme toute, la Côte d’Ivoire unie est championne d’Afrique avec un troisième titre voulu par tous ses fils. Sans exclusive. Merci au Seigneur trois fois Saint qui a permis cette victoire historique. Merci à tous ceux qui ont œuvré, inlassablement, d’ici ou d’ailleurs, sous toutes les latitudes, pour que ce sacre continental, désormais indélébile s’obtienne. Merci aux mânes des ancêtres, merci à tous nos amis qui ont souffert avant de vibrer avec nous, la nuit du sacre.  Un bel exemple, celui du sympathique Ambassadeur de France à Abidjan, Jean François Belliard.  Sur des images qui ont vite fait le tour de la planète, nous l’avons vu dansant au son du “coup du marteau” de Tamsir, puis, en extase sur d’autres images, au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpe suite à la victoire des Eléphants. Tout un symbole de ce que la victoire de notre pays en finale de la 34e édition de la CAN a procuré à chacun de nous mais aussi à tous les amis de notre pays.

Quant à la Fédération ivoirienne de football, s’il y a eu désamour entre elle et une frange de la population, à un moment donné, tout compte fait, c’est à coup sûr à elle d’en tirer les leçons. Loin de toute forfanterie, mais en toute humilité. Cela ne sera que plus bénéfique pour tout le monde, dans une Côte d’Ivoire que le Président Alassane à  veut désormais plus inclusive, plus rassemblée. Pour une Nation encore plus prospère.

Il en est ainsi  de l’introspection vivement conseillée à nos amis de la Fédération ivoirienne de football, une posture  de communication plus adaptée, plus chaleureuse, moins dolosive. Dans la perspective d’échéances importantes à venir. Afin que renaisse la confiance  aujourd’hui balafrée entre elle et une frange de la population. Car au final, le grand bénéficiaire d’une telle attitude ne peut qu’être la Fédération ivoirienne de football elle-même. Soit dit en passant…

Tenez, une dernière chose que j’étais en train d’occulter : la piste Hervé Renard balayée, la CAN finalement remportée, au terme d’un match épique contre le Nigeria, l’entraîneur Emerse Faé a été nommé à la tête de notre sélection nationale. Avec toute la confiance du comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football. Tous, dès à présent, en union de prières pour la pleine réussite de la mission d’État qui vient d’être confiée à notre jeune compatriote. Pour d’autres challenges encore plus captivants.

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