[Reportage Production du riz] Dabakala, chantier de la mécanisation (Actualisé)
L’ambition de l’État de Côte d’Ivoire de mécaniser l’agriculture ivoirienne et de parvenir à l’autosuffisance pour certaines denrées de grande consommation comme le riz est, malgré quelques difficultés et lenteurs, bel et bien en marche. L’une des preuves est ce beau et ambitieux projet dénommé ‘’Village semencier’’ dans la région de Dabakala. Initié par M. Tiahmo Rauf, promoteur et PDG de la société Many (Mother Africa Needs You), qui signifie, en français ‘’La Mère Afrique a besoin de toi’’, ce projet innovateur bénéficie de l’appui de l’État et de certains partenaires et a réussi à valoriser le travail des producteurs de riz. Notre reportage….
Abidjan, le 19-07-2021 (crocinfos.net) L’ambition de l’État de Côte d’Ivoire de mécaniser l’agriculture ivoirienne et de parvenir à l’autosuffisance pour certaines denrées de grande consommation comme le riz est, malgré quelques difficultés et lenteurs, bel et bien en marche. L’une des preuves est ce beau et ambitieux projet dénommé ‘’Village semencier’’ dans la région de Dabakala. Initié par M. Tiahmo Rauf, promoteur et PDG de la société Many (Mother Africa Needs You), qui signifie, en français ‘’La Mère Afrique a besoin de toi’’, ce projet innovateur bénéficie de l’appui de l’État et de certains partenaires et a réussi à valoriser le travail des producteurs de riz. Notre reportage….
Notre équipe de reportage est à Dabakala, ce dimanche 11 juillet 2021, à environ 7 km de Dabakala, dans le centre-nord de la Côte d’Ivoire, plus précisément, sur le site du projet du ‘’Village semenciers’’ de cette localité. Ce projet présenté par le PDG de la société Many aux populations en présence des autorités administratives, politiques et des partenaires au développement du riz à Dabakala le 24 février 2021, est désormais une réalité. Il ne se raconte plus.
Sur cette vaste superficie rizicole qui s’étend à perte de vue, le silence de la belle matinée ensoleillée est interrompu par le vrombissement d’un moteur. Les oiseaux qui volaient à basse altitude, non loin de là, sont obligés de se mettre à l’abri, dans une cohue généralisée et dans des battements d’ailes tout aussi bruyants. Et pour cause, une moissonneuse-batteuse avance, recule, fait des mouvements de rotations, sous le regard inquisiteur des riziculteurs.
Rotations également de la ramasseuse, puis transmission des tiges de riz vers la coupeuse qui, à son tour, coupe les panicules et les transmet à la chaîne du convoyeur où la batteuse termine le processus de récolte à la table de réception. Des jeunes affectés à ouvrir le bout des sacs pour réceptionner les semences, veillent au grain, attentifs et consciencieux comme des sentinelles. Le tout rythmé par le bruit assourdissant du moteur de la moissonneuse-batteuse avec une cadence effrénée.
Sous nos yeux ahuris et incrédules à la vue de ce spectacle grandeur nature qui ne nous était connu qu’à travers les écrans de télévision, s’écrit, ici à Dabakala et en lettres d’or, un épisode de l’histoire de la mécanisation du riz en Côte d’Ivoire, notamment, dans sa phase de récolte. « Patron, si ce n’est pas en photo ou à la télévision, je n’ai jamais vu ça !» s’exclame un agriculteur, visiblement ému.
Ce périmètre rizicole, hérité de leurs parents depuis les années 1970, d’une superficie de 114 ha appartient à 174 exploitants agricoles regroupés au sein de l’Union des riziculteurs de Dabakala. C’est sur la parcelle d’une dimension de 3 ha appartenant à Ouattara Soumaïla, par ailleurs, président de la coopérative des riziculteurs de Dabakala (Coderiz), que la mécanisation du riz écrit l’une de ces belles pages. Comme trahi par l’émotion qui l’étreint, Ouattara se lâche en ces termes : « Nous ne pouvons que remercier l’État et ses partenaires privés qui nous ont permis de réaliser ce rêve, car on récoltait péniblement une tonne à l’hectare toute l’année. »
Réaliser ses rêves
À travers cette initiative de mécanisation d’envergure, le PDG de la société Many, de nationalité américaine veut, à sa façon, inciter la diaspora noire américaine à venir investir en Afrique. Pour Tiahmo Rauf, il s’agit, en particulier, d’inviter les jeunes citadins en quête d’emplois à retourner à la terre pour réaliser leurs rêves, car selon lui, cette activité peut bien nourrir son homme. « Nous voulons être une solution contre l’émigration irrégulière. La récolte à laquelle nous assistons a commencé par l’octroi de semences de qualité, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides», renchérit-il.
En plus d’avoir un label de qualité, les semences produites à Dabakala seront vendues partout en Côte d’Ivoire et à l’extérieur, selon l’ancien représentant régional d’AfricaRice (ex-ADRAO) et partenaire associé de M. Tiahmo, Dr Amadou Moustapha Bèye, directeur général de Many. « Nos variétés sont résilientes aux changements climatiques. Certaines parmi elles devront permettre aux agriculteurs de produire du riz deux ou trois fois par an. D’autre part, ce riz est tracé et permettra d’avoir des données statistiques fiables », indique le généticien, expert en semences.
En effet, les jeunes dont l’âge varie entre 18 et 24 ans occupent plus des ¾ des 114 ha du ‘’Village semencier’’. Absent lors de notre passage, le nom du jeune élève de terminale A au collège Anacardier de Dabakala, Touré Ibrahim, revenait régulièrement sur les lèvres. Il combine études et travaux champêtres. Dr Bèye évalue son gain net sur sa parcelle d’un 1,13ha à environ 1250 000 FCFA (dont 200 000 FCFA de fonds d’intrants antérieurement offerts par l’État de Côte d’Ivoire et ses partenaires comme fonds de solidarité Covid). « Ces jeunes ne seront pas concernés par l’orpaillage, ni par l’exode rural, deux phénomènes dangereux pour le développement démographique et économique de la ville de Dabakala », renchérit l’expert.
Un travail suivi de bout en bout
Pour l’accompagnement et la réussite de ce projet, la société Many a signé un partenariat avec la société Africa-Agreco (African company of agricultural expertise and consultancy) dirigée par Dr Sifolo Seydou Coulibaly. Africa-Agreco intervient au niveau du conseil agricole auprès des producteurs. Dr Coulibaly Sifolo et son équipe commencent par le recensement de tous les producteurs semenciers. Ensuite, ils les forment. Passée cette étape, commence alors le labour qui consiste à retourner le sol. Puis, vient le pulvérisage qui se traduit par le concassage des mottes de terre laissées par le labour et, enfin, le fraisage qui consiste à rendre meuble le sol pour que les semences de riz puissent grandir dans les meilleures conditions possibles.
Pour une superficie de 114 hectares et avec les 174 agriculteurs, ces trois phases préliminaires, assistées par des machines adaptées, durent environ un mois et trois semaines. Le travail des producteurs est suivi par les techniciens depuis la distribution des semences jusqu’à la récolte, le vannage et le stockage du riz dans les magasins. C’est avec fierté et une grande émotion que Dr Coulibaly Sifolo exprime sa satisfaction sur le travail abattu, sur toute la technicité appliquée, ainsi que sur le résultat obtenu lors des récoltes. « C’est vraiment une joie immense qui m’anime, surtout que les producteurs eux-mêmes sont contents. »
Une activité marquée par la présence des jeunes
Mlle Yéo Soplé Maïmouna est technicienne agricole au sein de la société Africa-Agreco et chef de ferme du ‘’Village semencier’’. Elle fait partie des trois techniciens mis à la disposition de la société Many. Elle parle des variétés de riz qui sont cultivées ici : Bouaké AM, Orylux 6, JT 11, C26 et CY 2. « Le rendement moyen de ces variétés tourne généralement, en milieu paysan, autour de 4 tonnes à l’hectare. Cependant, l’application de toutes les techniques culturales permet d’aller au-delà. En effet, certains producteurs pourront réaliser 5 à 6 tonnes à l’hectare, notre objectif étant de produire cette année 300 tonnes de semences certifiées », estime-t-elle. Les travaux des agriculteurs sont améliorés et facilités grâce à la modernisation de leurs interventions. Il s’agit de la mécanisation de leurs productions, de l’utilisation de drones pour faire la cartographie des champs, du rachat des semences produites à 300 francs le kg contre des prix fixés à la tête du producteur, comme cela était pratiqué auparavant.
Un revenu stable et profitable aux riziculteurs
Toujours selon Ouattara Soumaïla, avant l’arrivée de la société Many, les agriculteurs, bien que réunis au sein d’une coopérative, ne parvenaient pas à mettre en valeur tous les 114 ha sur un an. « Avec l’arrivée de Many, nous avons deux mois pour mettre en valeur tous les 114 ha », explique-t-il. Par ailleurs, les agriculteurs n’étaient pas rétribués à leur juste mesure, leurs revenus étaient en effet instables et bien en-deçà des efforts et sacrifices consentis: « Par le passé, les producteurs faisaient une à deux tonnes à l’hectare, mais aujourd’hui, avec la mécanisation du secteur, nous récoltons plus de 4 tonnes à l’hectare. C’est vous dire que personnellement, j’attends 12 tonnes ou plus sur mes trois hectares. »
Un autre avantage de la mécanisation est l’énorme gain de temps sans oublier le prix des opérations de récolte et de battage qui revient moins cher grâce à la moissonneuse-batteuse. Par ailleurs, se réjouit Ouattara Soumaïla : « Avec la main-d’œuvre locale, sur un carré, on dépensait 35.000 F CFA. Aujourd’hui, sur un carré, on dépense 25.000 FCFA. Il y a au moins 10.000 FCFA qu’on épargne et, en plus, nous sommes moins fatigués ».
Concernant le contrat signé entre Many et la coopérative, le président ne cache pas sa fierté, au regard de leurs revenus dorénavant stables et rentables. « On n’avait jamais vendu le riz bord champ à un prix connu d’avance. Par le passé, nous vendions le riz soit à 125 FCFA/kg, soit à 150 FCFA dans le meilleur des cas. D’ailleurs, les acheteurs ne faisaient pas de différence entre le riz de consommation et la semence. Mais aujourd’hui, on vend la semence à 300 FCFA/kg, prix bord champ. Vraiment, cela nous va droit au cœur », se réjouit-il.
Quant au PDG de la société Many, il ne cesse de l’affirmer, toute son ambition est de réussir à relever le défi lancé par le président Félix Houphouët-Boigny, à Korhogo, un jour du 7 mai 1965 : « Il faut que la Côte d’Ivoire soit nourrie par nous-mêmes, en évitant au maximum les importations. Il faut que notre pays soit équipé grâce à nos exportations. Les cultures vivrières, il nous faut les accroître elles aussi. Il nous faut les valoriser par nos industries et il nous faut exporter les produits de cette industrie. »
Tout le monde y gagne
Une récolte qui mobilise à l’hectare une trentaine de femmes et plus d’une dizaine de jeunes appartenant à des associations ou non. Ils sont pointés à 1 500 FCFA la journée de travail, selon Mme Diallo Ramata qui se présente comme l’une des anciennes de l’association de femmes. « Cette période est une traite pour nous, on se mobilise pour avoir assez d’argent afin d’aider nos maris et faire face à nos besoins», indique Adjaratou Kindé. Elles transportent les semences sorties de la moissonneuse-batteuse dans des sacs ou des cuvettes, et les déversent dans d’autres sacs de plus grands volumes (boro) hors du champ. Elles reviendront deux jours pour faire le vannage du riz. Cette opération leur apporte en moyenne 1500 à 3000 FCFA par jour par femme. Un autre groupe de jeunes, eux aussi, pointés à 1 500 FCFA remplissent d’autres sacs que viennent transporter une benne et une moto avec benne vers l’usine pour le séchage, située en ville. Eux, sont pointés à 3 000 FCFA par chargement, selon Coulibaly Siwiri qui, pour la circonstance est accompagné par deux de ses apprentis, Ouattara Adama et Diakité Sylvain. Un travail à la chaîne qui rapporte aux jeunes et aux femmes durant cette période. « C’est vrai que nous ne gagnons pas assez d’argent par rapport aux chargements de sable où nous avons 50 mille FCFA la journée, mais cela compense notre journée et nous en sommes fiers », se réjouit le conducteur de moto.
De manière générale, la riziculture est une affaire de famille. Comme le dit le producteur Yaya Fofana, dont la récolte moyenne est 7 T/ha, cela soude les liens au sein de la famille. En effet, monsieur, madame et les enfants sont tous à pieds d’œuvre dans les champs pour sécuriser la production. L’opérateur économique américain et son associé sont sur la bonne voie. Si le chemin pour parvenir à l’autosuffisance en riz est encore long, les riziculteurs qui bénéficient du projet du ‘’Village semenciers’’ se frottent déjà les mains grâce à l’appui de l’État de Côte d’Ivoire et des partenaires tels que Projet d’urgence Coris (Covid-19 ResponseRiceSeed), le GIZ et AfricaRice.
Sériba Koné, envoyé spécial à Dabakala
Encadré 1
Éviter les erreurs du passé
La gestion de la filière riz en Côte d’Ivoire a connu, de 1960 à ce jour, six périodes distinctes. Il faut, toutefois, noter que selon le document de la Stratégie nationale de développement de la filière riz (Sndr) révisée (2012-2020), la production de riz n’a pu connaître, en dépit de la forte implication administrative de l’État, un développement durable et conséquent pouvant couvrir la consommation nationale.
–La période de 1960 à 1970 a été marquée par une politique interventionniste et volontariste de l’État sur l’ensemble de la chaîne des valeurs. Cette période a connu un accroissement significatif de la production nationale, mais elle n’a pas mis un frein aux importations ;
-La période de 1970 à 1977, avec la poursuite de la politique interventionniste et volontariste de l’État sur l’ensemble de la chaîne des valeurs, à travers la Société de développement de la riziculture (Soderiz) créée spécialement pour la promotion du riz. Cette politique a permis une augmentation de la production du riz local et l’atteinte de l’autosuffisance en 1976 ;
–La période de 1978 à 1988 a vu le développement de la riziculture à travers plusieurs Sociétés de développement à la suite de la dissolution de la Soderiz. Le riz n’étant pas la mission première de ces structures, on a assisté à une production plutôt mitigée avec notamment un déficit entre l’offre et la demande;
-La période de 1988 à 1995 a été caractérisée par une approche globale de la production vivrière avec la création de la Compagnie ivoirienne de développement des vivriers (Cidv) et de l’Agence nationale de développement rural (Anader). Les résultats ont été identiques à ceux de la période précédente;
-La période de 1996 à juillet 2010 a été marquée par la mise en place, en 1996, du Projet national riz, devenu en 2003 le Programme national riz (PNR) avec pour missions la coordination et le suivi de la mise en œuvre des projets rizicoles ;
-La période de juillet 2010 à ce jour a enregistré la dissolution du Programme national riz puis la création de l’Office national de développement de la riziculture et depuis 2018, l’Agence de développement de la riziculture (Aderiz) qui reprennent les activités du PNR.
De tous ces programmes, l’on retiendra qu’au regard des estimations de l’évolution des productions sur 10 ans ainsi que la production et les revenus additionnels des ventes de paddy et de riz usiné que, seule la politique interventionniste et volontariste de l’État sur l’ensemble de la chaîne des valeurs à travers la Soderiz, a permis une augmentation importante de la production du riz local et la réalisation de l’autosuffisance en 1976.
S.Koné
Encadré 2
Prévenir plutôt que guérir chaque fois
Selon plusieurs experts, la Côte d’Ivoire dépense chaque année 235 milliards FCFA dans l’importation de riz. En se fondant sur leurs calculs, il faut environ 65 milliards FCFA pour que le pays puisse s’auto-suffire. Pour Dr Amadou Moustapha Bèye, directeur général de Many, il faut plutôt miser sur des solutions pérennes, en passant par exemple par la stabilisation de la production avec100 milliards FCFA et la mise en place d’un fonds de garantie qui serait doté d’un montant de 10 milliards FCFA. À la question de savoir pourquoi dépenser la somme faramineuse de 235 milliards FCFA pour l’importation du riz, alors qu’avec plus de 100 milliards FCFA régulièrement injectés, le pays peut bien parvenir à l’autosuffisance, notre interlocuteur n’y va pas du dos de la cuillère : « Vraiment ce qui se passe en Afrique est terrible. C’est quelque chose qu’on ne peut pas expliquer. Pour sa nourriture principale, on ne peut pas dépendre de l’extérieur, mais c’est malheureusement ce qui se passe ici, sur ce continent. La Côte d’Ivoire, le Sénégal et surtout le Nigéria sont les plus grands importateurs de riz. Pourtant le savoir-faire existe mais il faut la mécanisation des travaux champêtres, un plan de production et une volonté politique réelle. »
De plus, Dr Amadou Moustapha Bèye craint que cette dépendance ne s’accentue avec l’avènement de la Covid-19. Et pour cause ! Tous ces pays dépendent en général de l’Inde et de la Chine qui n’exportent plus leurs stocks de riz. « On se souvient qu’en 2008, les prix augmentaient vertigineusement créant des tensions partout. Vous voyez actuellement les prix commencent à augmenter », s’inquiète l’expert. « Je dis attention ! Il faudra qu’on soit prudents à ce niveau parce que tout simplement, cela peut être la catastrophe », prévient-il.
Encadré 3
La Côte d’Ivoire peut croire en ses rêves
Pour le directeur général de MANY SA, par ailleurs, ancien représentant régional d’AfricaRice (ex-Adrao), Dr Amadou Moustapha Bèye, généticien et expert dans le domaine de la riziculture, ‘’le rêve est encore permis’’. Mais pour cela, il faudra y mettre les moyens, à tous les niveaux. Notamment, en matière de bonne gouvernance, de réformes foncières, de financement, de recherche-développement et d’éducation, pour ne pas répéter les erreurs de la révolution verte, de préservation de la biodiversité et des écosystèmes.
Il est même confiant que la Côte d’Ivoire peut parvenir à l’autosuffisance en riz dans 5 ans (Voir Tableau 1). En revanche, il estime que cela passera nécessairement par un accompagnement de l’État pour assurer la recapitalisation de l’agriculture. « Elle coûtera cher, mais il faudra y mettre les moyens pour ensuite voir se développer l’industrialisation créatrice de valeur ajoutée et les services », prévient-il.
Par ailleurs, pour l’Afrique, Dr Amadou Moustapha Bèye propose un programme d’État calqué sur le Plan Marshall pour 5 ans (Voir tableaux 1 et 2) qui sera nécessaire en mettant l’accent sur le renforcement des capacités du secteur privé, la recapitalisation de la petite exploitation familiale et l’instauration de la contractualisation.
Tableau 1 : Evolution des productions sur 10 ans
– Taux moyen de croissance de la production (sans projet) : 4,0%
– Taux moyen d’augmentation de la consommation : 6,0%
– Taux de croissance moyen des importations : 9,0%
– Consommation de riz par an : 98 kg/hbt
Tableau 2 : Production et revenus additionnels des ventes de paddy et de riz usiné
L’évolution de la production rizicole à Dabakala montre qu’une révolution agricole et alimentaire est en marche au profit des agriculteurs, de leurs familles et de leurs communautés, ainsi que des femmes et des jeunes des localités environnantes. « Dabakala est en train d’écrire son nom en lettres d’or pour le bonheur des producteurs de riz de Côte d’Ivoire », se réjouit expert dans le domaine de la riziculture.
Sériba K.
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